Le 15 septembre 2021
Une jeune femme se retrouve seule dans sa maison isolée après le suicide de son mari. La mise en scène habile et l’interprétation de Rebecca Hall ne suffisent pas à renouveler le genre.
- Réalisateur : David Bruckner
- Acteurs : Rebecca Hall, Stacy Martin, Sarah Goldberg , Vondie Curtis-Hall , Evan Jonigkeit
- Genre : Épouvante-horreur
- Nationalité : Américain
- Distributeur : The Walt Disney Company France
- Durée : 1h50mn
- Titre original : The Night House
- Âge : Interdit aux moins de 12 ans
- Date de sortie : 15 septembre 2021
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Résumé : Accompagnée d’une proche, Beth (Rebecca Hall) rentre chez elle, une belle maison d’architecture située en pleine forêt sur le bord d’un lac. On comprend qu’elle vient de perdre son mari qui s’est suicidé sur ce même lac dans leur barque. Professeure, elle décide de reprendre le travail dès le lendemain.
Critique : La maison est très belle, mais sa situation isolée et le fait que Beth se retrouve totalement seule et désemparée (le suicide de son mari est totalement inattendu) mettent immédiatement le spectateur dans l’angoisse. D’autant que l’on ne comprend pas bien l’attitude de Beth, qui passe de l’inquiétude à la désinvolture, et se montre capable d’ironiser avec ses collègues qu’elle met mal à l’aise. Par contre, elle s’astreint à reprendre le travail tout de suite, et refuse de quitter cette maison à l’écart de tout, comme le lui suggère son amie Claire (Sarah Goldberg).
Et, c’est la loi du genre, des visions étonnantes et angoissantes vont commencer à s’immiscer dans et autour de la maison. Mais est-ce réel, ou uniquement dû à l’imagination de la jeune femme ?
- Copyright SEARCHLIGHT PICTURES
Le récit et la mise en scène peuvent paraître ingénieux au début du film, centré sur le mystère d’une mort violente et incompréhensible, bien que ce cadre soit celui d’une production dramatique traditionnelle. Mais la suite se réduit malheureusement à une utilisation abusive d’effets spéciaux dont l’unique but est de faire peur. Les amateurs apprécieront peut-être, mais on pouvait attendre davantage de qualité et d’originalité.
Rebecca Hall, omniprésente, est impressionnante, à la fois forte et fragile. Souvent seule et filmée en gros plans, elle réussit à nous faire croire en son personnage, totalement hermétique (au début) à tout ce qui touche aux fantômes.
On peut également accorder une mention spéciale à la décoratrice Kathrin Eder, pour la conception tout à fait étonnante de la maison qui représente un personnage à elle seule.
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