Le 8 juillet 2013

- Festival : Lyon BD 2013
A l’occasion du Festival Lyon BD, la fondation Bullukian présente l’exposition "Souvenirs d’enfance" qui traite de la BD sous une autre forme et un autre fond.
A l’occasion du Festival Lyon BD, la fondation Bullukian présente l’exposition "Souvenirs d’enfance" qui traite de la BD sous une autre forme et un autre fond.
C’est à Lyon que vous pouvez retrouver l’exposition "Souvenirs d’enfance" qui présente le travail de cinq jeunes plasticiens et dessinateurs argentins. Marquée par l’humour et un côté plutôt étrange, "Souvenirs d’enfance" vous propose la BD sous une autre forme.
Cette nouvelle génération d’artistes fonctionne de manière différente dans leurs créations, le seul point commun visible est l’utilisation du noir et blanc qui nous plonge dans cet univers quelque peu menaçant.
Pour eux, la distinction entre arts plastiques et Bande Dessinée n’existe pas. C’est pour cela que l’on retrouve vidéos, installations, performances, dessins et peintures dans la même exposition.
- "Vestidos 2" d’Antonella Andreoletti © Antonella Andreoletti
Ces artistes s’inscrivent alors dans un phénomène plus large : la nouvelle vague BD. Depuis son invention, au début des années 1830, la BD, dont on doit les premières créations à Rodolphe Töpffer, a eu plusieurs vies. Désormais, elle ne se restreint pas aux dessins et histoires de super-héros mais s’élargit à des domaines plus intimes et originaux. Les premières traces d’une "nouvelle vague BD" apparaissent en 1972, lors de la création de la maison d’édition française Futuropolis, dont s’est inspirée L’Association fondée en 1990. Ce dernier projet, lancés respectivement par par Jean-Christophe Menu, a pour but d’éditer des bandes dessinées singulières, ne répondant pas aux critères des gros éditeurs, laissant place à des styles non-conformistes, des scénarios plus intimistes ou engagés, et des formats non conventionnels. Les BD sont alors marquées par le noir et blanc, qu’il ne faut pas toujours associer à un manque de moyens mais à un désir réfléchit.
- © Manuel Depetris
Des souvenirs parfois tristes d’Antonella Andreoletti et de Manuel Depetris, à la science fiction à travers les supers héros de Jorge Quien, en passant par l’ambiance surréaliste de Pedreo Mancini ainsi que le travail plus "politique" de Santiego Eredes par la dénonciation de l’urbanisation, "Souvenirs d’enfance" vous fera découvrir toute une palette de travail sur la Bande Dessinée. A découvrir jusqu’au 13 juillet 2013.