Le 1er novembre 2024
Un médecin arrive dans un village avec des idées révolutionnaires. Pièce de théâtre mollement mis en scène, qui vaut surtout pour son interprétation, Louis Jouvet en tête.
- Acteurs : Louis Jouvet, Jean Brochard, Pierre Renoir, Jean Carmet, Jane Marken, Pierre Bertin, Paul Faivre, Mireille Perrey, Yves Deniaud, Marguerite Pierry
- Genre : Comédie, Remake
- Nationalité : Français
- Distributeur : Sirius, Mission
- Durée : 1h31mn
- Reprise: 18 octobre 2017
- Date de sortie : 21 mars 1951
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Résumé : Octobre 1923. Le docteur Parpalaid (Jean Brochard), accompagné de sa pimpante épouse (Jane Marken), attend son successeur à la gare, le docteur Knock (Louis Jouvet). Parpalaid a en effet décidé de vendre son cabinet de village pour aller s’installer à Lyon.
Critique : Dans la voiture brinquebalante avec chauffeur qui les emmène au village, Parpalaid va découvrir un collègue bien original. Knock, d’un air supérieur, ne lui pose que des questions sur l’influence que le médecin peut exercer sur la population pour s’assurer une bonne clientèle. Il paraît surpris du peu de patients suivis par Parpalaid. À peine son collègue déménagé, Knock va inaugurer des consultations gratuites tous les lundis avec cet adage : "Tout bien portant est un malade qui s’ignore". Les patients ne vont pas tarder à affluence en masse.
Cette deuxième adaptation de la pièce de Jules Romains, qui ne cache pas son origine théâtrale, réalisée par Guy Lefranc, met de nouveau Louis Jouvet en vedette dans le rôle du célèbre docteur. La première datant de 1933 était cosignée Roger Goupillières et l’acteur lui-même.
Très lourdement mis en scène, ce film vaut principalement pour l’interprétation inimitable de Louis Jouvet qui semble aligner des sketches inégalement réussis. Les seconds rôles qui défilent dans son cabinet sont plus ou moins inspirés. On retient surtout le tambour (Yves Deniaud) qui subira la fameuse question : « Ça vous chatouille, ou ça vous gratouille ? », et la châtelaine désargentée mais gardant toujours un air supérieur (Marguerite Pierry).
Si Louis Jouvet domine l’ensemble, on peut aussi souligner la finesse du jeu de Jean Brochard, second rôle impeccable des années 1930 aux années 50, bien injustement oublié aujourd’hui. On a pourtant pu le voir chez Duvivier, Christian-Jaque, Chenal, L’Herbier, Feyder, Gance, Maurice Tourneur, Clouzot... et même Fellini.
À noter la présence d’un Jean Carmet tout jeune et bien grassouillet !
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