Le 24 juillet 2018
Un dernier tour dans la cage avec cette saison 3. Un dernier K.O. émotionnel de la part de Kingdom. Koba Films édite cette saison, fidèles à eux-mêmes, décevants dans les bonus, impressionnants dans l’image.
- Acteurs : Jonathan Tucker , Nick Jonas, Frank Grillo, Kiele Sanchez
- Genre : Drame, Arts martiaux - Combats
- : Koba Films
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Sortie DVD : le 25 juillet 2018
Résumé : Venice, Californie : la salle d’entraînement d’Alvey Kulina est en danger. Si cet ancien champion ne recrute pas rapidement de nouveaux membres pour son club de MMA, il devra mettre la clef sous la porte. La victoire étant la meilleure des publicités, Alvey entraîne donc son fils cadet, le timide Nate, pour un prochain combat prestigieux. Sa préparation est toutefois perturbée par le retour de Ryan, son ancien protégé qui sort tout juste de prison. Aujourd’hui débarrassé de ses addictions, celui-ci veut reprendre la compétition. C’est alors qu’il va découvrir que Lisa, son ex, vit maintenant avec Alvey…
La série : Redoutée autant qu’attendue, la saison 3 de Kingdom avait la lourde tâche de ne pas quitter la cage en laissant un trop grand vide chez le spectateur. Annoncée tardivement comme étant la dernière, elle expose clairement sa difficulté à s’adapter face à une décision brutale d’annulation, pour une série qui, lors de sa diffusion, n’a jamais vraiment trouvé un public à la hauteur de ses espérances (quantitativement parlant). Il fallait mettre un point à cette saga familiale intense en un temps que l’on savait trop court pour ce que Byron Balasco avait imaginé pour ses personnages, impactant une narration en déséquilibre entre toutes les différentes intrigues. L’ensemble pêche par son manque de cohésion et de fluidité pour jongler entre tous les multiples événements. Des personnages disparaissent pendant deux épisodes, avant de réapparaître, et les nouvelles intrigues se cassent un peu les dents pour se frayer un chemin parmi les autres, prolongement de ce que l’on avait vu précédemment. Pourtant, cette dernière saison reste une grande réussite, parce qu’au-delà de ce remplissage un peu superflu et trop ambitieux pour une conclusion se trouve la fin d’une histoire, avec un chapitre majeur qui se clôt définitivement pour les personnages.
- Copyright : Erik Heinila
Kingdom a à cœur de produire une grande intensité dramatique à travers ses dix derniers épisodes qui marquent un bouleversement dans la vie des protagonistes. En total contrôle de l’écriture de la famille Kulina, Byron Balasco montre une grande maîtrise dans ce qu’il exprime à travers le parcours de ce clan de combattant. Toujours aussi tendue et sauvage, la série dégage une force dans le propos qui transforme la violence des coups, des mots, des situations en un tableau tragique d’une famille qui ne parvient pas à en être une. L’incommunicabilité des différents personnages ronge les relations des uns envers les autres jusqu’à l’irréparable, cet instant semblant survenir de nulle part mais que l’écriture rattache comme une conséquence directe de ce manque de dialogues. La finalité est douloureuse, d’autant plus que cette saison montre Alvey Kulina comme essayant de récupérer le temps perdu avec ses fils, de ne pas perpétrer cette malédiction familiale où personne ne se parle vraiment, où l’animosité règne. Terriblement fataliste, Kingdom assure son finish, apothéose tragique de son propos, K.O. pour le moral du spectateur, contemplant douloureusement la fin de ce clan.
La critique de la saison 3
- Copyright : Audience Network / DirecTV
Le DVD :
Les suppléments :
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Toujours rien à se mettre sous la dent. La saison 3 étant la dernière, on espérait que cette édition marquerait le coup avec quelques bonus intéressants. Déception.
L’image :
A la hauteur de ce que Koba Films nous avait donné à voir avec les DVD de la saison 2. Le piqué propose des pics fréquents où la définition rejoint celle d’un blu-ray dans la moyenne basse, rien que ça. La chaleur californienne embrase ce transfert aux couleurs puissantes et joliment nuancées, avec un rendu des visages exemplaire tant les teintes chair et la précision rendent la peau palpable.
Le son :
Toujours du 2.0, toujours une VF à éviter (elle évacue toute la subtilité derrière la vulgarité) et toujours une petite déception de ne pas profiter d’un 5.1. L’absence d’un tel mixage se ressent particulièrement dans les combats, où la piste audio peine à exprimer les coups, les cris des spectateurs et les détails alentours, si bien que les affrontements dans la cage ne sont pas autant puissants qu’ils devraient l’être. En revanche, dès que les éléments sonores sont moins nombreux, le 2.0 rencontre beaucoup moins de difficultés. Les séquences musicales tapent ainsi dans l’oreille et les dialogues se font très généralement percutants et agréablement ronds.
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