Jules au pays d’Asha - Sophie Farkas Bolla - critique

Critique : Jules, atteint d’une maladie de peau très rare, n’arrive pas à se faire d’amis. Il se réfugie souvent dans sa chambre pour rêver sur un livre qui présente les Indiens de façon très romancée. Le jour où son chien Flagrant se sauve dans la forêt, il n’hésite pas à partir à sa recherche. Sur son chemin, il va rencontrer Asha, une Indienne de son âge qui connaît bien son environnement.

Ce film destiné à la jeunesse se présente comme un conte qui se base sur l’amitié entre un garçon différent et une jeune autochtone qui va lui apprendre la nature. Parallèlement ? les colons, peu avenants, tentent de gagner du terrain à force de déforestation sur les lieux habités par les natifs.

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La naïveté choisie et la joliesse de l’ensemble débouchent sur une œuvre, certes pleine de bonne volonté, mais au final peu crédible et plutôt ennuyeuse. On peut se demander si le jeune public va accrocher devant ce récit qu’il risque de trouver bien long, et si les adultes vont pouvoir adhérer à cette histoire un peu passéiste du gentil petit garçon malaimé, façon comtesse de Ségur.

Reste l’hommage au peuple anichinabé, autochtones d’Amérique du Nord méconnu chez nous, qui fait preuve ici d’une belle humanité.