Iron sky - le test blu-ray

Les Nazis de l’espace atterrissent dans nos salons, faute d’une sortie au cinéma...

L’argument : Depuis 70 ans, ils nous observent. Dans l’ombre de la face cachée de la lune, ils se préparent à l’attaque finale.
En 2018, le mal absolu renait… Cette fois ci, la guerre contre l’envahisseur sera totale.

Le film : Avec un micro budget de seulement 7,5M$ (une broutille pour un film de science-fiction) Iron sky s’en sort avec les honneurs lorsqu’il s’agit de mettre en place un univers cohérent avec des CGI de bonne qualité. Cette petite production finlando-australo-allemande (vous suivez toujours ?) n’aura connu une sortie salle que dans deux pays (la Finlande et l’Allemagne) mais elle s’est vue présenter dans plusieurs festivals européens (Strasbourg, Berlin, Gérardmer, Etrange Festival...). Hommage non dissimulé à la science-fiction des années 50, le film réserve quelques passages drôles, à prendre évidemment au second degré, avec ses officiers nazis caricaturaux et quelques répliques bien mordantes. Dommage que l’ensemble manque un peu de folie pour tenir le rythme sur 90 minutes. L’oeuvre signée Timo Vuorensola tentera de se tailler un petit succès en DVD/Blu-ray au sein des aficionados du genre.

La critique : ICI

Les suppléments :

Présence d’un making-of de 16 minutes qui revient sur les conditions de tournage avec l’équipe du film (réalisateur, concepteur des effets spéciaux, scénaristes, producteurs), plutôt intéressant mais un peu pauvre pour la partie qui concerne la fabrication des effets spéciaux qui composent pourtant la majeure partie du film.

L’image :

Un rendu visuel impeccable en blu-ray, la haute définition est appréciable pour admirer les multiples détails des scènes spatiales. Les contrastes sont remarquables et embellissent chaque plan du film.

Le son :

Le moins que l’on puisse dire c’est que le DTS 5.1 envoie en anglais et en français ! On lui préférera cependant la version en langue de Shakespeare un peu plus fournie en éléments sonores. Le caisson de basse gronde durant quelques belles envolées du score et pendant les batailles spatiales.