Grimm saison 1 - la critique + le test blu-ray

Une nouvelle série fantastico-policière en 22 épisodes qui tentent de remettre au goût du jour la part sombre des contes de fées.

L’argument : Nick Burkhardt, détective à Portland, découvre qu’il est le descendant de la longue lignée des Grimm, chargés de garder l’équilibre entre l’humanité et les créatures des mythes. Nick possède désormais de nouvelles capacités pour détecter le mal rodant parmi les humains. C’est dans ce nouveau monde où les légendes deviennent réalité que Nick va devoir lutter pour trouver sa place en tant que Grimm.

Notre avis : Lancé en fin d’année 2011 aux Etats-Unis, Grimm a connu une diffusion française sur les chaînes Sy-Fy en 2012 et NT1 en 2013, il est donc tout naturel de la voir débarquer en coffret DVD/Blu-ray dans la foulée.
La série entremêle intrigue policière et fantastique dans la ville de Portland, USA, et donne l’occasion de croiser des créatures originaires des livres de contes de fées qui infiltrent le monde réel. Chaque épisode est construit sur une trame similaire avec un meurtre dans le prologue puis une enquête et son lot de rebondissements jusqu’à la résolution finale. Le fil rouge de la saison est centré sur le personnage de Nick Burkhardt (descendant direct de la lignée des frères Grimm interprêté par David Giuntoli) qui va se mettre en travers de la route de l’organisation secrète du "Verrat" liée à la mort de ses parents, et contrer les attaques des "faucheurs", groupe obscur dont le but est d’éliminer tous les Grimm.
Du reste, il faut bien avouer que la mise en route s’avère un peu poussive avec notamment quelques épisodes à l’intérêt trop limité comme "La peau de l’ours", "Sous le charme" et "Les trois méchants loups". Heureusement d’autres se révèlent beaucoup mieux armés. On pense au "Joueur de violon" (et pas de flûte comme à Hammelin), "Chasse à l’ogre" et une mention spéciale pour l’épisode charnière "la folie des grandeurs" qui, en plein milieu de saison, a le mérite de redonner de l’allant au spectacle puisqu’il va se charger de remettre à plat pas mal d’éléments de l’intrigue de départ en faisant découvrir aux spectateurs les motivations du Verrat. La série semble alors trouver un rythme de croisière plus captivant jusqu’à l’alléchant cliffhanger de l’épisode final.
Pour la partie effets spéciaux, il faut avouer que les morphings en CGI des transformations des "Wessens" (les fameuses créatures qui se dissimulent sous une apparence humaine) ne sont pas des plus réussis malgré la présence de quelques effets gore bricolés qui valent le coup d’œil, à l’instar du cadavre dévoré par les rats dans "le joueur de violon". Si le trio David Giuntoli (Nick), Russell Hornsby (Hank le coéquipier flic) et Silas Weir Mitchell (Monroe le lycanthrope) rassemblés pour dénicher les coupables fonctionne plutôt bien, cette première saison demeure malgré tout assez inégale en terme de qualité pour s’imposer comme un pilier du fantastique télévisuel. La deuxième saison s’annonce tout de même plus prometteuse et aspire à faire gagner du galon à une série qui pour l’instant s’avère mi-figue, mi-raisin.

LE TEST BLU-RAY
Cette édition en coffret blu-ray possède de beaux atouts techniques mais les bonus auraient mérité d’être un peu plus approfondis pour une exploration minutieuse de l’univers de Grimm.

Les suppléments :

Sur le papier les bonus ont l’air nombreux et variés, malheureusement on déchante un peu vite car ceux-ci sont bien trop superficiels pour découvrir rigoureusement l’envers du décor (la plupart ne durent que quelques minutes seulement). On notera la présence de scènes coupées pour la majorité des épisodes.

L’image :

La résolution 1080p en haute définition est admirable et offre de superbes contrastes dans les scènes nocturnes. Lors des nombreux moments sylvestres de la saison, les détails sur la végétation sont à tomber à la renverse.

Le son :

Le master audio français et anglais 5.1 DTS HD fait son travail avec une très belle clarté sur les dialogues même si les déchaînements sonores au moment des scènes plus agitées ne sont pas aussi percutants qu’attendus.