Golda - Guy Nattiv - critique

Critique : Lors de cette audition, l’ancienne responsable du gouvernement israélien va revivre les moments forts de ce terrible événement qui secoua son pays.

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Pour qui ne connaît pas en détails les éléments de cette courte guerre au lourd bilan, entre une coalition de pays arabes contre Israël qui gagna, il sera difficile de s’y retrouver.
Le récit suit pas à pas la Première ministre dans ses bureaux où à l’État-major, dans une atmosphère quasi étouffante. La mise en scène, qui ne lésine pas sur les effets (travellings, contre-plongées...) ne parvient pas à nous en sortir. Les plans extérieurs de guerre qui complètent, confus et répétitifs, ne servent pas particulièrement le propos.
Les deux points les plus intéressants sont les rapports de force entre cette femme chef de gouvernement, et son équipe de ministres uniquement composée de messieurs ; et les gros problèmes de santé liés à son tabagisme qu’elle connaissait déjà à l’époque, et qui lui seront fatals cinq ans plus tard.
La rencontre très courte avec le secrétaire d’État américain Henry Kissinger (Liev Schreiber), recèle un bel échange verbal plein de sous-entendus.

Maintenant, si au premier abord, le fait de confier le rôle de Golda Meir à une Britannique peut paraître surprenant, il s’avère que le choix d’Helen Mirren, capable de tout jouer ou presque, est finalement le meilleur atout de ce film aussi maladroit que confus.