George A. Romero, Révolutions, Zombies et Chevalerie : l’anthologie anthropophage

Mise à jour A l’occasion de la mort, du grand George, on ressort sa Bible, celle de Julien Sévéon.

Julien Sévéon, journaliste qui a croisé la route de Mad Movies et que l’on connaît comme rédac en chef de Mad Asia, a publié, sans faire de bruit et en toute modestie, un ouvrage éblouissant de dévotion, totalement anthologique, consacré au pape du film de zombie, notre vétéran à tous, George A. Romero.
Le cinéaste engagé de Pittsburgh est l’objet d’une bible, épaisse, volumineuse, lourde, à la beauté plastique évidente, où le texte est celui d’une vie à écrire, d’une deuxième à lire, accompagné par des photos innombrables, en couleur pour l’essentiel. On apprécie la précision des informations, les interviews, notamment avec le maître, et les pages consacrées aux affiches de celui qui nous a livrés, entre autres, des bijoux comme Monkey Shines et Creepshow, en plus de ses classiques indémodables que sont La Nuit des Morts Vivants et Zombie.
Tout, vous serez tout sur le bonhomme qui a côtoyé Stephen King (La part des ténèbres) et refusé The Walking Dead (comme quoi, personne n’est parfait), pour un prix oscillant aux alentours de 50 euros. Cela nous paraît bien peu par rapport à l’effort de plume et de recherche du Monsieur, et de la qualité de l’objet qui s’érige au panthéon des beaux ouvrages sur les grands cinéastes du siècle passé.

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