Le 25 juin 2016
Passé inaperçu en salles, ce premier film ambitieux mérite une plus large audience.


- Réalisateur : Raphaël Neal
- Acteurs : Julie-Marie Parmentier, Pierre Moure, Martin Loizillon, Philippe Laudenbach
- Genre : Drame
- Nationalité : Français
- Distributeur : Jour2fête
- Durée : 1h20mn

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– Sortie DVD : le 5 juillet 2016
Résumé : Paris, au début des années 2000. Damien et Pierre, deux lycéens brillants, assassinent un femme repérée dans la rue, à quelques semaines du bac... En sortant de l’immeuble de la victime, une passante, Zoé, les remarque et va développer une véritable obsession pour leur crime.
Le film : Pour son premier film, Raphaël Neal n’a pas recherché la facilité : très intellectuel, au risque de l’abstraction, très esthétisant, Fever est également bardé de références (Hitchcock, Arendt, Dostoïevski, Gide ou Chabrol). La maîtrise des cadrages et du montage n’empêche pas une certaine dispersion cependant c’est dans les non-dits beaucoup plus que dans des dialogues un peu rigides et artificiels que réside la force de cette œuvre inaboutie mais risquée et soutenue par une musique particulièrement prenante.
La critique : ICI
Copyright Strutt Films
Les suppléments :
Carnet de Bord, signé par Raphaël Neal lui-même, reprend les différentes étapes du film, depuis la collecte et les castings jusqu’aux festivals à travers le monde. Des scènes de tournage mises bout à bout qui tendent à montrer que l’ambiance était bonne et les moyens limités, quelques extraits, rien de bien passionnant. On a même droit aux fous-rires des acteurs … On sent bien que le cinéaste tente de renouveler le genre par un montage soigné et rythmé, mais le propos est très mince (19 minutes). L’interview de Neal et Alice Zeniter explicite les enjeux et les références du film ; les problèmes posés par l’adaptation d’un roman, en particulier, sont captivants et très riches (30 minutes).
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L’image :
La copie présente une image lisse qui restitue avec soin les choix esthétiques, notamment la froideur de nombreux plans très lumineux. De légères saccades dans la restitution des mouvements.
Le son :
Deux pistes (2.0 et 5.1) au service d’une bande-son très travaillée ; la musique en particulier, conserve toute son acuité.