Doo wop - la critique du film

L’argument : Les errances de Ziggy, rêveur et ambitieux, aux prises avec l’amour, l’amitié, l’argent et la musique. Producteur à la sauvette d’un groupe de funk, il se balade dans Paris, chapeau vissé sur la tête, l’air d’être un peu à bout de souffle.
Entre ses histoires de musique, ses rencontres avec ses potes, ses problèmes d’argent et de cœur, Ziggy assume et profite de sa fragile liberté.

Notre avis : Ziggy est un artiste un peu glandeur qui aime bien musarder dans Paris, flâner, boire des cafés, draguer les demoiselles qui ont un accent, retrouver son ex, multiplier les sourires à celui à qui il doit de la thune, discuter avec des potes qui ont déjà fait leur vie... Et à trente ans, Ziggy multiplie les embrouilles. Doo wop, premier long métrage de David Lanzmann, entend faire swinguer la vie de ce jeune homme qui n’arrive pas à se ranger dans les normes. Malgré quelques errements vains, une seconde partie moins convaincante que la première et un fétichisme un chouïa énervant (Cassavetes et Godard en tête), le résultat possède un certain charme, voire même un ton. Mais le scénario ressemble trop à une succession de vignettes à travers lesquelles tout un chacun est libre de se retrouver. Même si elle reste efficace, la formule est usée jusqu’à la corde.