Desperate Housewives en DVD pour Noël

Rendez-vous annuel pour les fêtes de Noël, l’avant-dernière saison de la série Desperate Housewives vient de sortir en coffret.

Avec une année de retard par rapport aux Américains qui devraient très vite pouvoir acheter la huitième et ultime saison de la série Desperate housewives, nous pouvons de notre côté faire le choix du 7e coffret de la série mythique d’ABC pour ces fêtes de fin d’année. Ce rendez-vous annuel est perpétué en beauté avec 24 nouveaux épisodes, marqués par l’apparition de deux nouveaux voisins, la superbe Renée, jouée par l’ancienne chanteuse Vanessa Williams, qui viendra mettre beaucoup de désordre dans le couple domestiquée de Lynette, mais aussi le retour du macabre Paul Young. Celui-ci fut l’un des personnages fondateurs de la série, puisqu’il s’agit de l’ancien mari de la "desperate housewife" suicidée qui ouvrait la saga et sert depuis de voix off à toute l’intrigue. Il croupissait depuis en prison pour meurtre.
Vengeance, meurtre, rebondissements macabres au service de l’intrigue sombre de cette nouvelle visite à Wisteria Lane, mais comme toujours, les producteurs nous réservent beaucoup de révélations sentimentalo-sexuelles, pour animer les fous rires, avec la fauchée Susan contrainte de faire des ménages dénudée sur le web pour répondre aux problèmes d’argent de Mike, ou la séparation de Bree avec son époux paralysé, qui va se découvrir une montée d’hormones sans précédent dans sa vie sexuelle auprès d’un bogosse joué par Brian Austin Green de feu Beverly Hills, qui va l’épuiser.

Si on tourne un peu en rond face à des personnalités que l’on connaît par coeur et des formules dont les producteurs ont déjà usées et abusées (le retour des vieilles intrigues qui dormaient comme la trame de l’accident mortel durant lequel le fils de Bree avait tué la mère de Carlos), le plaisir est intact. Les femmes de Wisteria Lane vieillissent, mais n’ont en rien perdu de leur mordant ! Allez, on les retrouvera avec intérêt une ultime fois, l’an prochain, mais alors, avec la promesse que, cette fois-ci, cela sera fini. Il ne faut pas non plus qu’elles deviennent trop grand-mères nos ménagères et qu’elles finissent pas nous faire des confitures...

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