Le 22 octobre 2021
Un téléfilm plutôt mainstream qui constitue un aimable divertissement. Sans plus, vraiment.
- Acteurs : Max Riemelt , Stipe Erceg, Edita Malovcic, Nadja Bobyleva
- Genre : Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters
- Durée : 2h00min
- Date télé : 22 octobre 2021 20:55
- Chaîne : Arte
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Résumé : A Berlin, le corps de Darijo, fils d’immigrés croates, est retrouvé dans un bois deux ans après sa disparition. Le jeune garçon vivait dans la riche villa de Günter Reinartz, un homme d’affaires chez qui sa mère, Lida, faisait le ménage. Depuis, Lida a épousé son ancien employeur et vit avec lui et ses deux fils, Tristan et Siegfried. Lors de la disparition de l’enfant, les enquêteurs avaient supposé qu’il avait été enlevé par erreur, confondu avec l’un des fils du riche entrepreneur. Son autopsie, qui révèle des traces de maltraitance bien antérieures à son enlèvement, vient réfuter cette hypothèse. Le commissaire Lutz Gehring est secondé par l’agent Sanela Beara, originaire du même pays que Darijo. La jeune femme connaît bien les milieux croates de Berlin et, rapidement, ses investigations se télescopent avec son histoire familiale...
Critique : Un jeune garçon maltraité dont on retrouve le corps, une femme flic pleine de colère refoulée qui doit affronter le passé par l’intermédiaire de l’enquête, une famille bourgeoise intrigante, un manoir glaçant, un jardinier complice, des loups qui prolifèrent dans la forêt, une communauté croate qui pourrait être la clef de l’affaire : les ingrédients du suspense sont réunis et mijotent à feu doux, dans ce téléfilm de facture correcte, qui n’est pas un modèle d’originalité, mais constitue un divertissement potable, malgré quelques longueurs et des séquences qui n’évitent pas l’écueil du sentimentalisme.
On aurait surtout aimé que les investigateurs soient densifiés par le jeu des comédiens. Toutefois, il faut dire que, dans leur construction, le commissaire Lutz Gehring et l’agente Sanela Beara ne s’écartent pas de stéréotypes propres au genre du polar. De plus, quelques scories au niveau des dialogues gâchent un peu l’ensemble ("la mort fait partie de la vie", "la cruauté humaine n’est pas toujours facile à expliquer") et le recours aux analepses en slow motion s’avère indigeste.
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