Crazy night : le test blu-ray

Si Crazy night n’aura pas su attirer les foules lors de sa sortie salles, il pourra au moins justifier l’achat de son édition en blu-ray, d’une très bonne facture technique et doté de sympathiques suppléments.

L’argument : Pour tenter de rompre la routine qui s’installe dans leur couple, Phil et Claire Foster décident de passer une soirée extraordinaire dans le restaurant le plus en vue de Manhattan. Sans réservation, ils n’ont d’autre choix que de se faire passer pour un autre couple, les Triplehorn, afin d’obtenir une table. Mais à peine leurs entrées terminées, leur imposture est dévoilée par des gangsters impitoyables à la recherche des Triplehorn. Les Fosters sont obligés de fuir pour sauver leur peau, et se retrouvent alors plongés dans une série improbable d’embrouilles à travers la ville. C’est le début d’une nuit démente qui va leur permettre de faire exploser, entre autres, la monotonie de leur couple... Une chose est sûre : ils ne sont pas prêts d’oublier cette soirée.

Le film :

La critique : ICI
La bande-annonce : ICI

Le blu-ray :

Les suppléments :

Si chacun jugera de lui-même de l’intérêt de certaines des diverses featurettes proposées (scènes coupées ou allongées, essais caméra des acteurs durant la pré-production, bétisier...), cette édition jouit d’un petit reportage à mettre entre toutes les mains. Car si ce making-of de 21 minutes se veut trop rapide et généreux en digressions inutiles, les quelques informations qu’il apporte s’avèrent passionnantes. Et c’est bien à ce titre que l’on pourra légitimement pester devant des approches techniques trop courtes, notamment en ce qui concerne l’utilisation et l’apport de la caméra numérique Genesis. Néanmoins, trop peu nombreux sont les making-of faisant intervenir, ne serait-ce que pour une minute, directeur de la photographie, opérateurs ou même la scripte, dans un but instructif. L’idéal est certes loin d’être atteint, mais en l’état, on ressent bien là problèmes et préoccupations d’une journée d’un tournage « classique », fut-elle de nuit.

Image et son :

On peut dire ce que l’on veut de l’utilisation faite du numérique dans Crazy night, le fait est que techniquement parlant, le blu-ray est excellent. En dépit du contexte du film, qui se déroule donc de nuit, pas de bruit vidéo ou presque. D’une netteté salutaire, l’image fait honneur au format.
DTS-HD 5.1 en VO, DTS 5.1 en VF, doublages qui ne rendent pas honneur à la folie verbale du tandem Fey/Carell : le choix de la piste audio s’impose de lui-même. Quand bien même l’emploi du sound-design demeure résolument classique.