Le 9 décembre 2018
Carlotta a la riche idée de regrouper cinq films de Naruse qui forment un tout admirable et cohérent. Une belle occasion de découvrir ces œuvres majestueuses dans les meilleures conditions.
- Acteurs : Sō Yamamura, Yûzô Kayama, Ken Uehara, Hideko Takamine, Yōko Tsukasa
- Genre : Drame
- Nationalité : Japonais
- Editeur vidéo : Carlotta Films
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– Sortie du coffret Blu-ray et DVD : le 21 novembre 2018
Résumé : Cinq films de Mikio Naruse, l’un des plus grands réalisateurs japonais aux côtés de Kurosawa, Ozu et Mizoguchi. Une œuvre à la fois poétique et réaliste, pleinement ancrée dans son temps, et notamment des portraits de femmes, de couples, de familles.
Les films : Pour les cinéphiles, le coffret Mikio Naruse est une aubaine : cinq films somptueux, cinq portraits de femmes touchants et délicats. L’occasion de découvrir ou redécouvrir l’un des cinéastes majeurs, auteur d’une filmographie impressionnante et encore trop peu connue. Comme les copies sont soignées (et malgré des bonus intéressants mais un peu chiches), comme le coffret est élégant, comme ce « cinéma désabusé » selon Jean Tulard mérite l’admiration, ces cinq Blu-ray (les DVD sont également disponibles) constituent un plat royal au charme inépuisable.
Le coffret contient :
Le grondement de la montagne (1954)
Au gré du courant (1956)
Quand une femme monte l’escalier (1960)
Une femme dans la tourmente (1964)
Nuages épars (1967)
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LES IDEES CADEAUX CARLOTTA
Les suppléments :
Les préfaces de Pascal-Alex Vincent se focalisent sur les comédiens, sujet qu’il connaît bien puisqu’il est le co-auteur du livre-coffret L’âge d’or du cinéma japonais qui leur est consacré, également publié par Carlotta. L’érudition est sans failles et ouvre d’incontestables portes aux cinéphiles occidentaux. Quelques précisions supplémentaires (le contexte historique, les compositeurs, le motif du travelling accompagnant deux personnages qui parlent) valent aussi le détour, mais cela reste tout de même très court (de 5 à 8mn). Vincent est également l’auteur du documentaire sur Hideko Takamine, vedette incontestable de l’époque classique, dont il retrace la longue et prestigieuse carrière. Là encore, la brièveté (11mn) n’exclut pas l’intérêt ; on y apprendra notamment l’existence de « films d’institutrices ». À quoi s’ajoutent trois bandes-annonces.
L’image :
Les copies en noir et blanc ont de l’éclat et de beaux contrastes, malgré quelques fléchissements épars et des parasites, surtout pour la plus ancienne. Évidemment, la précision n’est pas vraiment celle d’aujourd’hui, mais le confort visuel est indéniable. Le seul film en couleurs a repris de la vivacité, et le « grain cinéma » reste anecdotique.
Le son :
Les voix ont toujours beaucoup de présence, avec quelques sifflements sans conséquences. Les passages musicaux sont clairs, mais trahissent leur âge par de légères agressivités. Pas de VF.
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