Les feux de l’amour
Le 25 décembre 2020
L’un des plus célèbres dessins animés des studios Disney. Aussi délicieux qu’indispensable.


- Réalisateurs : Clyde Geronimi - Wilfred Jackson - Hamilton Luske
- Genre : Animation, Film pour enfants
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Buena Vista International France
- Editeur vidéo : Walt Disney Home Entertainment
- Durée : 1h14mn
- Date télé : 25 décembre 2020 15:45
- Chaîne : M6
- Titre original : Cinderella
- Date de sortie : 22 décembre 1950

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Résumé : Cendrillon, souffre-douleur de sa marâtre et de ses demi-sœurs, reçoit un jour la visite de sa marraine fée qui la pare d’une robe de princesse à l’occasion d’une réception donnée par le prince. N’ayant que la permission de minuit, elle s’enfuit et perd une pantoufle de verre. Le prince tombé amoureux tentera de la retrouver grâce à cette pantoufle oubliée, trop petite pour un pied ordinaire.
Critique : Depuis Blanche-Neige et les sept nains (1937) et Bambi (1942), les studios Walt Disney n’avaient plus produit de long métrage de pure animation, et déclinaient doucement. Pour remonter la pente, il fallait frapper fort. Pari réussi avec Cendrillon, adapté d’un conte de Charles Perrault - et fortement édulcoré, faut-il s’en étonner ? N’empêche, même si le film prône par trop les vertus domestiques de son héroïne (ah, la bonne petite ménagère qu’est Cendrillon !), on se laisse aller à sa magie inventive. Les trois petites souris malicieuses et le gros chat, Lucifer, qu’elles persécutent, illuminent les scènes de la cuisine. Les méchantes sont très méchantes et très laides. La bonne fée marraine est merveilleuse de bonhomie. Même en haillons, Cendrillon à "la grâce d’un papillon". L’amour, qui "fait chanter la vie" et "danser sous une pluie d’étoiles" triomphe évidemment de l’adversité. La messe est dite et toutes les petites filles depuis plus de cinquante ans se sont un jour imaginées en Cendrillon... Vous avez dit mièvre ? C’est que vous êtes un indécrottable garçon, ou que vous avez honte de vos rêves d’enfants, ou encore que vous avez oublié les côtés satiriques du film (les manières cul pincé de la cour, et en particulier du grand chambellan, sont vraiment bidonnantes). Alors, balayez vos a priori et allez revoir Cendrillon là où il faut le voir, sur grand écran, d’autant que ce pétillant marshmallow ressort en version remastérisée. Sûr qu’il va faire boum à tous les coups, bibidi bobidi bou !