Le 7 février 2016
- Voir le dossier : Box-office américain
Aucune concurrence pour le Dreamworks animé Kung Fu Panda 3 qui carbure au B.O. américain lors de son 2e week-end.
Aucune concurrence pour le Dreamworks animé Kung Fu Panda 3 qui carbure au B.O. américain lors de son 2e week-end.
Peu de nouveautés sont venues donner des frayeurs de régime à Kung Fu Panda 3. La franchise bien aimée du public s’est goinfrée de 21M$ supplémentaires dans près de 4.000 cinémas, pour un total glouton de 69M$ en 10 jours. Evidemment, on se situe en retrait du premier volet qui était perché à 33M$ pour son second week-end et du second épisode (23M$).
Les nouveautés n’avaient pas la capacité dans son ADN à dépasser les 15M$, film commercial artistique, AveCésar ! des frères Coen ne pouvait pas prétendre à briller ailleurs qu’à Berlin. Aussi ses 11.4M$ sont plutôt encourageants dans 2.232 salles, quand la série B romantique The Choice, pour ménagères et adolescentes au cœur d’artichaut, démarre très mollement (6.085.000) dans 2.631 cinémas. Un très mauvais score, tout simplement le pire pour une adaptation du romancier à l’eau de rose Nicholas Sparks, fort de 11 inspirations cinématographiques en 17 ans, dont nous épargne, pour la plupart du temps, la distributions dans nos salles.
Projet nerd par excellence porté par la blogosphère mondiale, la comédie d’épouvante Pride and Prejudice and Zombies est un flop catégorique. L’apport parodique, consistant à mélanger la littérature victorienne de Jane Austen à l’horreur burlesque contemporaine, semble avoir été une mauvaise idée avec 5.2M$ dans 2.931 cinémas. En ouvrant en 6e place, le film est un flop, loin des démarrages récents de The Boy (10.7M$, par temps de tempête de neige historique, total de 26.8M$) et The Forest (12.7M$, total de 26.1M$).
The Monkey King 2, projet asiatique en 3D rentre 29e avec 175.000$ dans 38 cinémas. On le retrouvera dans une poignée de salles françaises à partir du 10 février.
Réorientons-nous vers les continuations. The Revenant, gagnant de tous les prix prestigieux depuis les Golden Globes et qui s’apprête à s’offrir les Oscars, grandit encore de 7.1M$ pour sa 7e semaine. Avec un total de 149M$, le survival historique de plus de 2h30 d’Inarritu commence tout de même à présenter des signes de faiblesses (-44.4%) et s’éloigner, peut-être, des 200M$, quand Star Wars 7, fort d’un nouveau record historique arraché dans la semaine, premier film à dépasser les 900M$ de recettes nord-américains, baisse seulement de 38% dans 2.262 cinémas, soit le déclin le plus modeste du top 10. La Force s’empare donc de 6.800.000 en plus. En contrepartie, Jane Got A Gun, western avec Natalie Portman, dégringole de 84.8% pour un score famélique de 127.000$ dans 1.031 salles. Une catastrophe quasi historique pour un film qui inaugurait sa carrière le week-end dernier, avec 835.000$. Seize places de perdues dans un marché stable.
Disney savoure peut-être le triomphe de Star Wars, mais doit se lamenter de l’échec de The Finest Hours (18M$ en 10 jours, dont 10M$ pour son ouverture). Le drame marin confirme le manque d’intérêt du grand public pour le comédien Chris Pine, incapable de porter des succès sur son seul nom depuis Unstoppable depuis 2011.
Quand La 5e vague est numéro du box-office en France, la dystopie adolescente s’efface un peu plus aux USA avec 3.6M$ (25M$). Dirty Papy s’apprête à franchir les 30M$ (4.000.000).
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