Douce nuit, ronflante nuit
Le 3 janvier 2017
Steven C. Miller nous sert un remake pas bien fidèle et parfaitement inutile d’un slasher mineur des années 80.


- Réalisateur : Steven C. Miller
- Acteurs : Malcolm McDowell, Jaime King, Donal Logue
- Genre : Épouvante-horreur, Slasher, Remake
- Nationalité : Américain, Canadien
- Editeur vidéo : Movinside
- Durée : 1h34mn
- Festival : Gérardmer 2016

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– année de production : 2012
– Date de sortie en DVD : 07 décembre 2016
Steven C. Miller nous sert un remake pas bien fidèle et parfaitement inutile d’un slasher mineur des années 80.
L’argument : C’est la veille de Noël à Cryer, une petite ville du Wisconsin. La shérif adjointe Aubrey Bradimore apprend que son collègue a disparu et qu’elle va devoir le remplacer. La ville attend un nombre record de Pères Noël pour son grand défilé de Noël, et le shérif Cooper a besoin d’elle. Dans une maison non loin de là, un mystérieux Père Noël se lance dans une série de meurtres en s’attaquant aux habitants qu’il juge « mauvais »…
Notre avis : Produit en 2012, ce vrai/faux remake du slasher mineur Douce nuit, sanglante nuit (1984) intégrait avec étonnement la sélection de Gérardmer cru 2016. Une tentative bancale signée Steven C. Miller (Automaton Transfusion, The Aggression Scale) flairant bon le fond de tiroir qui aurait mieux fait de rester inédit sur notre territoire (le film a déjà été proposé en France sur une plateforme VOD).
On se demande encore où réside l’intérêt de ce slasher mal fichu à part viser la distraction d’une faune adolescente rompue à la junk food cinématographique.
Disposant de la performance en roue libre de Malcolm McDowell (on parle bien du même que celui d’Orange Mécanique, si si vous ne rêvez pas), de pas mal de scream queen dénudées et d’une quantité non négligeable de trous d’air scénaristiques (l’on vous passera les détails de la résolution finale sous la forme d’un flashback assez désespérant), Silent Night se dote au moins d’une petite suite de meurtres sanguinolents à défaut de se montrer très ingénieux. Rajoutons enfin que les personnages ne suscitent guère d’intérêt ou de compassion et que le film se pare d’une réalisation un peu bateau pas franchement soignée. Ce coup du père noël qui terrorise à coup de hache et lance-flammes une petite ville américaine, nous l’attendions de toute évidence beaucoup plus fun et jubilatoire...
La sortie en salle du film étant fort improbable en France, nous conseillerons les impatients, s’il y en a, de se tourner vers les éditions vidéo étrangères, américaine, britannique, italienne... Ce n’est pas ce qui manque.
Les suppléments :
Absence de bonus sur l’édition délivrée par l’éditeur Movinside en France au mois de décembre, période propice à voir déferler les pères Noël psychopathes chez les férus de DTV horrifiques.