Est-ce que ce monde est sérieux ?
Le 2 janvier 2010
Les Coen lancent l’année 2010 avec une comédie douce amère qui n’ambitionne pas d’être aussi sérieuse que son personnage principal. Nouvelle réussite pour les frangins ? Verdict très prochainement.

- Réalisateurs : Ethan Coen - Joel Coen
- Acteurs : Michael Stuhlbarg, Sari Lennick, Richard Kind
- Genre : Comédie dramatique
- Nationalité : Américain
- Date de sortie : 20 janvier 2010
- Plus d'informations : Le site officiel du film

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– Durée : 1h45mn
Les Coen lancent l’année 2010 avec une comédie douce amère qui n’ambitionne pas d’être aussi sérieuse que son personnage principal. Nouvelle réussite pour les frangins ? Verdict très prochainement.
L’argument : 1967. Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d’apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d’une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Arthur, le frère de Larry, est incapable de travailler et dort sur le canapé. Danny, son fils, a des problèmes de discipline à l’école hébraïque, et sa fille Sarah vole dans son portefeuille car elle a l’intention de se faire refaire le nez. Pendant ce temps, Larry reçoit à la fac des lettres anonymes visant à empêcher sa titularisation, et un étudiant veut le soudoyer pour obtenir son diplôme. Luttant désespérément pour trouver un équilibre, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l’aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?
Notes : Le potentiel comique du dernier film des frères Coen est immense. Cette histoire de père de famille juif au bord de l’explosion laisse augurer des fous rires dont la célèbre fratrie a le secret. Quant à la bande annonce, c’est l’une des plus efficaces de ces dernières années. Une tête contre un mur sert de rythme à l’énumération des problèmes du héros tandis que des dialogues et soupirs sont samplés et répétés, créant ainsi un climat oppressant, symbolisant sans doute le deuxième aspect du long-métrage, à savoir une folie douce et mélancolique proche de Barton Fink.
A noter que pour la première fois peut-être, les Coen vont nous livrer un peu d’eux-mêmes dans cette histoire. Le casting quasi anonyme ainsi que les thèmes abordés sont les indices d’un film plus personnel qu’à l’accoutumée. On en salive d’avance.