7 femmes - Alessandro Genovesi - critique

Critique : Autour du défunt, sept femmes vivent dans la maison et, de son épouse à la cuisinière, toutes ont une bonne raison d’être l’auteur du meurtre.
Sur une histoire d’énigme à la Agatha Christie, façon Cluedo, c’est la troisième adaptation cinématographique de la pièce Huit femmes de Robert Thomas, écrite en 1958. La première, La nuit des suspectes a été tournée en 1960 par Victor Marenda avec notamment Élina Labourdette. La deuxième, la plus célèbre, est celle de François Ozon en 2001 avec une prestigieuse distribution, et l’ajout de chansons interprétées par les actrices elles-mêmes.
Ce remake italien, qui "perd", on ne sait pourquoi, une femme au passage, n’apporte strictement rien aux précédentes adaptations, notamment celle d’Ozon, les passages chantés ayant également disparu.
Sur une mise en scène très classique autour d’un huis clos, cette version s’avère très théâtrale, notamment par son interprétation très appuyée et des couleurs très marquées, que ce soit pour les costumes ou le décor.

Cette nouvelle mouture transalpine, qui se contente d’enfiler sans originalité les retournements de situations, les quiproquos et les crêpages de chignon, non seulement n’apporte rien, mais surtout supporte mal la comparaison avec les autres adaptations.
Sans réel ennui... mais inutile.