Quand le fan passe de la critique à la réalisation du cinéma qu’il a toujours défendu...
Ami d’enfance de Christophe Gans (Crying freeman, Le pacte des loups), Nicolas Boukhrief se passionne très vite pour le film de genre. En 1982, il devient l’un des membres fondateurs (toujours avec son pote Gans) de la revue Starfix, véritable bible du cinéma alternatif, bouffée d’oxygène pour les adorateurs du cinéma de genre coincés entre Les cahiers du cinéma et Première.
Après plusieurs années de journalisme, il saute le pas et commence par écrire pour le cinéma. En 1993, il co-écrit avec Jean Jacques Zilbermann le scénario de la comédie Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes. Deux ans plus tard, il aborde la réalisation, mais pas dans le film de genre. Va mourir, film autobiographique, décrit la difficile remise en question de trois garçons vivant à la petite semaine sur la Côte d’Azur. En 1996, il collabore avec Mathieu Kassovitz et signe le scénario sombre et déroutant d’Assassin(s). En 1997, il réalise son deuxième long métrage, Le plaisir (et ses petits tracas), exercice de style pour Nicolas Boukhrief qui cherche encore à se rassurer sur sa vocation de réalisateur. Abordant enfin le cinéma qu’il aime et qu’il a toujours défendu, Boukhrief signe le magistral Le convoyeur en 2003 avec Albert Dupontel.
Filmographie
– Va mourir (1994)
– Le plaisir (et ses petits tracas) (1997)
– Le convoyeur (2003)