Mika & Sebastian : l’aventure de la Poire Géante - la critique du film

Notre avis : Inspiré du livre de Jakob Martin Strid, Mika & Sebastian : l’aventure de la Poire Géante n’est pas une revisite de James et la pêche géante. Le roman de Roald Dahl, adapté au cinéma par Henry Selick en 1996, est bien plus inventif. Ici, la pseudo-aventure semée de pseudos-embuches met en scène des personnages très laids, dans une esthétique peu sophistiquée, aux couleurs pastel enfantines.
Si l’animation n’est pas très belle, le scénario, lui est encore pire : Mika, petite chatte téméraire, et Sebastian, petit éléphant trouillard, vivent à Solby avec JB, le maire de la ville, dont l’adjoint, Twig, convoite le poste. C’est alors que JB disparaît sur une île mystérieuse (quelle surprise !). Il parvient quand même à envoyer un message et une graine magique dans une bouteille que Mika et Sebastian découvrent (comme par hasard !). La graine plantée, une poire géante pousse en une nuit (seulement une nuit !). Mika et Sebastian partent alors en mer, à la recherche de l’île mystérieuse, escortés par le professeur Glucose, un scientifique loufoque censé les aider mais qui semble aussi paumé qu’eux.

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S’ensuit une suite de péripéties qui se résolvent avant même d’avoir commencé : Mika et Sebastian ne savent pas où se trouve l’île mystérieuse ? Pas grave, le professeur Glucose a construit une boussole pour la trouver. La boussole a besoin d’un morceau d’île mystérieuse pour la localiser ? Ça tombe bien, un étrange marin en possède justement un. Même les méchants pirates se révèlent inoffensifs : dès lors que Mika leur offre des pastèques, ils cessent leur mauvaise comédie d’abordage et se mettent à chanter comme des casseroles : « On adore la pastèque ! C’est meilleur les steaks ! » (au secours !).
Et puis, il y a le petit parcours initiatique qui va bien : Sebastian apprend à dompter ses peurs, comprenant que l’amitié et le courage peuvent venir à bout de tout, y compris d’un homme politique corrompu toujours rouge de colère comme Twig, nouveau maire autoproclamé de Solby. Arrive enfin le happy end, au terme duquel on se dit qu’une heure vingt, ça peut être très long.