L’essentiel est invisible pour les yeux...
Le 12 juillet 2006
Un joli petit film sur l’importance des rêves et de l’espoir, plombé par un optimisme lénifiant et moralisateur.
- Réalisateur : Peter Cattaneo
- Acteurs : Vince Colosimo, Jacqueline McKenzie, Christian Byers
- Genre : Comédie dramatique
- Nationalité : Britannique, Australien
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– Durée : 1h26mn
– Titre original : Opal dream
Un joli petit film sur l’importance des rêves et de l’espoir, plombé par un optimisme lénifiant et moralisateur.
L’argument : Kelly-Anne est une enfant un peu spéciale. Vivant avec ses parents dans le désert australien, où ils se sont installés pour chercher de l’opale, elle n’a que deux amis, des êtres imaginaires. Un jour, ils disparaissent, et Kelly-Anne de tristesse se laisse doucement mourir.
Notre avis : La vérité sort toujours de la bouche des enfants, et de leur cœur. Ce que les braves gens prennent pour de la folie, un symptôme évident d’un retard mental, est en fait une métaphore de leur propre existence. L’histoire de Kelly-Anne (qui n’est pas du tout un secret, merci aux traducteurs de titre, qui encore une fois nous prennent pour des c... - voir Les Berkman se séparent - cet été...) voudrait être un conte, celui d’une petite princesse (d’ailleurs ses amis imaginaires, qu’elle dessine, sont des cousins du Petit Prince de Saint-Exupéry). Peu importe que personne ne parvienne à voir ses amis imaginaires, elle les voit, et en est heureuse. Sa croyance fait sa survie dans un monde qui l’écrase, elle, l’enfant fragile. Elle voit ses amis comme les hommes qui l’entourent voient leurs opales, creusant nuit et jour après leurs rêves de fortune.
C’est sur cette métaphore que se bâtit ce petit film anglo-australien, dans l’ensemble bien interprété (on y retrouve notamment Jaqueline McKenzie, vue dans l’excellente série Les 4400). Mais en jouant la carte du grand malheur (le ciel tombe sur la famille de Kelly-Anne dès lors que disparaissent les amis imaginaires) résolu par une leçon de morale faite par les enfants (et un avocat marginal), Peter Cattaneo (réalisateur des Full Monty) verse dans un sentimentalisme qui tourne au lénifiant, rappelant un autre joli petit film tire larmes, Un monde meilleur, avec Kevin Spacey. Cette orchestration des sentiments, sans doute fidèle au roman dont est tiré le film, plombe un récit déjà lent et pesant comme le soleil écrasant qui assomme les héros de ce drame.
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