Le 29 mars 2025
La nouvelle série Netflix Le Roi Loup enrichit l’offre culturelle en matière d’animation. Malgré certains aspects décevants, l’adaptation de la saga littéraire Wereworld renforce la puissance démonstrative du modèle du dessin animé.
- Acteur : Ceallach Spellman
- VOD : Netflix
- Titre original : Wolf King
- Date de sortie : 20 mars 2025
- Plus d'informations : Le site de Netflix
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– Saison 1, 8 épisodes : depuis mars 2025
– Créateur : Curtis Jobling
– Réalisateur : Tom Brass
Résumé : Dans cette série d’aventure épique fantastique, un adolescent modeste découvre qu’il est issu d’une longue lignée de loups-garous... et l’héritier légitime du trône.
Critique : L’attente autour de Le Roi Loup était grande. Il faut dire que Netflix n’a cessé de proposer des œuvres animées qui offrent des mondes tous plus vastes les uns que les autres : Love, Death & Robots, Carol et la fin du monde, Aggretsuko, Scott Pilgrim prend son envol et évidemment Arcane. La nouvelle série du géant du streaming s’inscrit parfaitement dans la lignée diégétique des anciens projets. On ne peut que remarquer l’univers détaillé et foisonnant produit par Jellyfish Pictures, avec un style graphique spécial qui peut émerveiller le regard. La navigation à travers plusieurs tribus aux spécificités bestiaires renforce l’imaginaire collectif des mondes fantastiques. Le Roi Loup se classe en tant qu’héritier du cinéma, du jeu vidéo et de la bande dessinée fantasy à travers des inspirations du genre épique. Il est même possible d’évoquer l’imagerie du jeu de rôle avec des personnages aux multiples castes, apportant leur savoir-faire au protagoniste principal, Drew Ferran. Couplée aux mécanismes du cinéma d’horreur et d’épouvante – sans, évidemment, embrasser complètement ses paramètres – la série démontre qu’il y a eu, de la part des équipes de réalisation, une véritable réflexion autour de l’identité visuelle… au détriment de la qualité scénaristique.
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L’histoire de la série est assez simple, mais cet argument ne justifie pas forcément la construction scénaristique de Le Roi Loup, qui reste tout de même intelligible. Cependant, l’équipe de l’œuvre mise régulièrement sur le choix de la facilité pour la progression des protagonistes. Cela permet l’ouverture de sujets intéressants – qui pourraient être exploités – mais finalement abandonnés pour le bon déroulement du scénario. Ces décisions, bien regrettables, perdent le spectateur, avec un fil rouge qui est segmenté à chaque seconde.
La série aurait donc pu être la digne héritière d’Arcane, de par son univers et son déroulement. Un espoir est tout de même envisageable, car la fin laisse entrevoir la possibilité d’une saison deux. Espérons que les erreurs du passé forgent les idées du futur.
