Critique

CINÉMA

El Gusto - la critique

Chansons populaires

Le 28 novembre 2012

L’Histoire franco-algérienne contée à travers le chaâbi, musique oubliée et sacrifiée par la guerre. Un très joli documentaire entre passé et présent, à la fois didactique et chaleureux.

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  • soulim 9 janvier 2012
    El Gusto - la critique

    El Anka, n’est pas le créateur du chaâbi comme on tendance à le croire. l’ancêtre du chaâbi s’appelait medh ( chant panygérique) qui se pratiquait avec instruments à vent et instruments à percussion mais en parallèle de ce genre musical, il existait déjà à Alger un genre musical populaire très élaboré qu’on appelle l’âroubi qui utilise pour ses compositions les modes musicaux de la musique andalouse de l’école d’alger. Vers 1920 des interprètes du medh ont commençaient à introduire des instruments à cordes dans leurs orchestres comme la mandoline, le violon ( alto),le banjo, la cithare (qanoun), la kwitra (instrument de la musique andalouse algérienne). Cette période a vu aussi l’introduction des textes profanes dand le medh, alors les artistes ont commençaient à interpréter ces textes sur des musiques musiques composées sur des modes andalous tout en travaillant la forme et l’orchestration. A cet époque el Anka n’était qu’un gamin mais il a tout de même réussi à devenir joueur du tambourin( tar )dans l’orchestre de cheïkh nador. Après la mort de ce dernier en 1926, El ANKA a pris la place de son maître. El Anka est devenu le plus jeune interprète du medh (genre musical qui a pris plus tard la dénomination de chaâbi). El Anka a incontestablement remis le medh au goût du jour. Son interprétation était percutante et sa diction atypique même son jeu de mandole était captivant. D’ailleurs c’est lui qui a introduit dans les orchestres du medh le mandole ( instrument fabriqué à Alger en 1932 par un maître luthier du nom de Belido).

  • malek 14 janvier 2012
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    J’étais outré par les écrits d’une certaine presse française qui a présenté le chaabi comme étant une musique de bars et de bordels afin d’induire les gens en erreur. A-t-on vu quelqu’un faire des louanges à dieu dans un bordel !! en plus au temps de la colonisation française les arabes(indigènes) n’avaient pas le droit d’ouvrir des bars. Le chaabi est une musique populaire qui se chante dans les fêtes familiales et jadis aussi dans les fumeries de la Casbah. A l’origine elle s’appelait medh ( chant panégyrique). Les chanteurs du chaâbi interprètent encore d’ anciens textes lyriques et religieux des grands poètes maghrébins mais aussi des textes d’actualité. Ce sont des artistes comme Dahmane EL HARRACHI, l’auteur de la chanson "ya rayah " et mahboub bati , qui ont modernisé et popularisé le chaabi en composant de nouvelles chansons sur des thèmes d’actualité. Voir article sur Dahmane EL harrachi et Mahboub Bati sur wikipédia.

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