Coach Carter

Mener de front sport et études. Un film parfois cliché mais avec un Samuel L. Jackson épatant.

L’argument : D’après l’histoire vraie de Ken Carter, un entraîneur qui entra dans la légende du basket le 4 janvier 1999 en consignant l’équipe pour ses résultats scolaires médiocres. Un geste sans précédent dans les annales du sport.

Notre avis : Spectateurs allergiques au sport et aux bons sentiments, ne passez pas votre chemin ! S’il est vrai qu’au premier abord Coach Carter a tout du bon film américain à la gloire du basket, il offre tout de même quelques bonnes suprises, le propos du film allant plus loin. Traitant de la relation des jeunes au sport, Coach Carter dresse en réalité un constat accablant et revient sur les problèmes des Afro-Américains aux Etats-Unis (racisme, chômage, manque de formation). En insistant sur l’importance de l’éducation et la discipline personnelle, il dénonce clairement les failles du système scolaire américain : si à court terme le sport représente une liberté pour ces jeunes, il peut également devenir un danger s’il prend le pas sur la scolarité. C’est ce que tente de faire réaliser Carter à ses joueurs en leur imposant des règles qui leur paraissent au premier abord absurdes (chaque joueur devait, en effet, assister régulièrement aux cours et, les jours de match, être assis au premier rang et porter une chemise et une cravate). Mais si Coach Carter vaut réellement le détour, c’est surtout pour la performance de Samuel L. Jackson. Avec son costume chic et son humour décapant, il est tout simplement parfait et parvient à faire oublier les clichés qui plombent parfois le film.

Le DVD


Le(s) supplément(s) à ne pas rater : Aucun bonus parmi les trois sujets ne retient vraiment notre attention. Qu’il s’agisse du véritable coach Carter qui répète une nouvelle fois son histoire, des scènes supprimées amplement dispensables, ou encore des méthodes de préparation des joueurs de l’équipe de Richmond, absolument rien ne transcende cette édition finalement classique.

Image & son : Master impeccable, transfert impeccable, image (trop ?) propre. Rien à signaler tant le résultat pour cette édition frise la perfection. Mais il est vrai, vu la nature du sujet, que l’image sur certains plans semble bien lisse. Le son, Dolby Digital 5.1, se fait pas dans la fioriture et dévoile une efficacité imparable.