Critique

CINÉMA

A United Kingdom - la critique du film

Le 2 septembre 2020

Une jeune femme britannique blanche rencontre un jeune homme noir africain destiné à être roi. Le destin de ce couple est passionnant, mais la réalisation très lisse et trop mélodramatique ne se hisse pas à la hauteur de cette histoire vraie, méconnue et édifiante, qui ne manquait pourtant pas de romanesque.

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  • birulune 22 novembre 2020
    A United Kingdom - la critique du film

    L’histoire est écrite par ceux qui ont vaincu. Sacré César ! Churchill, César moderne, un de Gaule sans la chianlie, à dit toutes les phrases :"je suis leur chef, donc, je les suis tous" (lol) "je connais pas de pire régime que la démocratie, à part la dictature, la monarchie, etc"
    J’en pleure de rire.
    Parce que c’est vrai.
    Comme cette histoire.
    Édulcorée, certes, mais vraie. L’authentique ! La grande valeur de la vie quotidienne, une blanche qui repasse et papa rentre du travail, embrasse sa fille métisse sur le front et parle politique avec momone "il y a des diamants dans la cave" hourra ! Éboué (Fabrice), grand défenseur du pacifisme racial, à fait des films qui parlent tous de cet eldorado colonialiste:le Botswana. Je suis pas giscardien, mais sans l’Afrique, la France de de Gaule, c’est une voiture sans éssence (dixit le Point janvier 2011). Chialé autant que j’ai pu devant ce chef d’œuvre d’ingénierie raciale. Tout le monde est beau, propre, comme quand queen Elizabeth, la grande, va boire le thé dans les tribus, histoire d’oublier, histoire de DONNER UN BON COUP DE GOMME. J’ai préféré Narnia (ma Angèle se prend pour Lucie pevensy du royaume de d’Armoire lol) dans le registre. Très royaliste. J’adore quand, dans Naked gun numéro 1, Leslie Nielsen dit (y’a t il un flic pour sauver la reine ?) "même si la royauté nous semble à nous américains une bien belle connerie"
    Megalol
    C’était un bon moment de regarder ce film.
    Voir une femme blanche faire une crise d’angoisse dans une voiture anglaise en pleine savane, c’est du dépaysement.
    Voir un noir ne pas se faire casser la gueule par des blancs (le roi Sereste à appris la boxe anglaise) c’est du pacifisme racial, à la Éboué (Fabrice).
    J’ai pas la gomme magique, mais comme dit ce gredin de Goethe, ce fichu poète schleu, on peut construire qqch de beau avec les pierres qui entravent le chemin. Merci au slammer chrétien Eurékâ de m’avoir fait connaître cette belle phrase.
    On a tous été pris entre 2 feux, pas comme ce joli petit bonhomme de Sereste, pas à ce point (je suis roi de rien, j’ai même pas hérité du petit bout de forêt indéfrichable du fin fond du Midi Pyrénées de Louis Camille Hubert, mon aïeul !)

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