90210, Beverly Hills : nouvelle génération (saison 2) - la critique

Suite logique de la saison 1, avec les mêmes formules mais aussi plein de nouveaux visages. Addictif.

La saison 1 : ICI

L’infographie de la saison 1 :

Résumé de la saison 1 :

La saison 2

L’argument : Cette nouvelle saison se déroule plusieurs mois après leur installation, Annie et Dixon ont fini par s’adapter à leur nouvelle vie au lycée de West Beverly. La nouvelle année scolaire qui commence s’annonce aussi forte en rebondissements que la précédente : les relations sont mises à l’épreuve, les grossesses sont feintes et les rumeurs s’envolent comme des « sextos ». Annie tente de garder son terrible secret, tandis que Kelly et Silver vont devoir faire face à une épreuve familiale difficile...La vie n’est peut être pas aussi simple sous le soleil de Californie.

Notre avis : Une nouvelle année scolaire démarre au lycée cossu de West Bervely, après l’apothéose de quiproquos et de drames qui marquait la fin de la première saison. Tous les ados de la série étaient ébranlés par des rebondissements pas possibles qui ne pouvaient qu’inviter le spectateur à patienter jusqu’à la diffusion de la saison 2. Aujourd’hui, après une diffusion sur TF1, cette saison déboule en DVD en France avec près de 10 mois de retard par rapport à la sortie américaine.
Si le cadre a légèrement changé (plus de plans en extérieur, notamment sur la plage avec des surfeurs à déshabiller à volonté, lycée redéfini avec encore plus de luxe) et si tout un tas de nouveaux personnages apparaissent (un sportif, fils de star, un garçon manqué, fille d’une présidente de maison de disques, un rebelle psychopathe et dealer qui s’éprend d’Annie...), la structure-même de la série est identique. Le script entier de cette saison 2 est bâti sur des romances malmenées. Je te quitte, mais j’aimerais retourner vers toi, mais tu es déjà avec quelqu’un d’autre, tu souhaites alors, à ton tour, revenir vers moi, mais je me suis consolé ailleurs... Chaque couple connaît à répétition cette chronologie qui met à mal les histoires d’amitié puisqu’au final, tout le monde sort avec tout le monde, dans un cercle clôt qui forcément tourne un peu en rond.
Dans une naïveté d’écriture qui confine à l’absurde, c’est bien dans la multiplication des drames successifs que l’on finit par trouver son plaisir. Il arrive plus de choses à chaque protagoniste en 22 épisodes qu’au commun des mortels en une vie. Prenons le cas d’Adriana. Alors qu’elle vit un bonheur conjugal total avec Navid et s’offre pour la première fois à lui, elle retrouve un ex-petit ami, un bogosse sportif qui l’incite à quitter son petit ami par jeu et jalousie. Esseulée, elle replonge dans la drogue. Puis se reconstruit dans les bras d’une lesbienne avec laquelle elle participe à une formation musicale. Enfin, elle quitte le groupe (et sa copine) pour faire une carrière solo, puisque, toute lycéenne qu’elle est, on lui propose de signer un gros contrat. Elle flirte avec une méga star adolescente, mais Navid, qu’elle aime toujours secrètement, partage encore ses sentiments. Elle largue la jeune star qui lui propose toutefois de l’accompagner pendant 1 an en tournée afin de l’éloigner de son petit ami retrouvé. Tout cela vous paraît incompréhensible ? Normal... Multipliez ces développements incongrus par dix, et vous aurez une idée de la difficulté d’être fils de riche à Beverly Hills.
Ce type de soap opéra n’est certes pas pour tout le monde, mais pour les plus jeunes qui aiment s’y réfugier après le collège, ce n’est pas sans charme. Addictif et plutôt bien fichu, ce défilé de mode permanent (au casting, on a interdit l’accès aux sales gueules) se suit aussi facilement que la première saison, malgré sa structure répétitive qui ne parvient plus vraiment à surprendre. En fait, dans le flot d’évènements proposés, cette deuxième saison propose tout et n’importe quoi, mais la seule vraie surprise, qui est vite évacuée en deux phrases, c’est la disparition du personnage central d’Ethan, qui n’aura pas survécu à un clash de production, et qui, par conséquent, n’aura pas été reconduit. A la place, on retrouvera le comédien qui l’incarnait, Dustin Milligan, dans Shark Night 3D. Tout un programme.

LE DVD

Coffret canonique, avec menu désespérément fixe et son lot de featurettes inutiles. Mais du 5.1 en version originale !

Les suppléments :

Aussitôt vus, aussitôt oubliés. C’est promis, cette fois, je les ai tous regardés ! Les comédiens reviennent sur les changements de cette saison 2 qui semblerait presque radicalement différente à les entendre. Et pourtant...
– Nouveaux visages, même contexte
– Des collines à la plage : les décors de 90210
– L’équipe de surf de Beverly Hills
– Bienvenue au Beach Club
– Visite du Beach Club de Beverly Hills
– Adrianna et Navid
– Retour sur la saison 2 de 90210

L’image et le son :

Un coffret de facture solide. Les images sont léchées, permettant une bonne appréhension de la photographie classieuse, et le son généreux en version originale qui permet de profiter de la bande-originale en 5.1. La VF est plus chiche dans l’environnement sonore.