School of metal
Le 30 janvier 2010
Une comédie potache, hallucinogène et metalleuse réservée aux fans inconditionnels de Tenacious D et donc de Jack Black.
- Réalisateur : Liam Lynch
- Acteurs : Jack Black, Kyle Gass, J.R. Reed
- Genre : Comédie, Musical
- Nationalité : Américain
- Date de sortie : 4 juillet 2007
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– Durée : 1h33mn
Une comédie potache, hallucinogène et metalleuse réservée aux fans inconditionnels de Tenacious D et donc de Jack Black.
L’argument : Pas de chance pour le jeune JB. Il est passionné de rock’n’roll dans une famille ultrareligieuse qui considère cette musique comme l’œuvre du diable. Lorsque son père lui colle une raclée en arrachant tous les posters de ses idoles, JB s’enfuit et part pour Hollywood y chercher le secret du rock’n’roll...
Notre avis : Kezako Tenacious D ? C’est tout d’abord le nom du groupe culte que Jack Black (ici, acteur, producteur, musicien, dame pipi) et Kyle Glass (également présent) ont formé il y a quelques années. Désormais, c’est le titre d’un film créé à partir d’épisodes hilarants diffusés sur HBO qui sort à la sauvette en plein casse-pipe estival, étant donné que pas grand monde ne connaît le phénomène en France. Ce serait donc dommage de le découvrir à travers cette version extra-large méga-compensée et un chouïa épuisante mais propre à réjouir les gros fans nostalgiques de rock, de metal eighties. Et - surtout - de Jack Black, comédien américain ventripotent qui s’est visiblement fait plaisir en se roulant dans une myriade de gags scatos, potaches, drôles et impertinents bien de chez lui. Que l’on goûtera selon sa sensibilité.
L’acteur a profité de la belle occasion pour inviter toutes les illustres figures musicales tant vénérées dans son adolescence (on signalera la présence imposante de Ronnie James Dio du groupe Black Sabbath) et balancer quelques références ciné entre deux clins d’yeux (allez, une petite allusion à Orange mécanique pour le fun). Le résultat aussi agréable à reluquer qu’un Wayne’s world a bien entendu les limites de ses ambitions référentielles. Il manque la touche destroy qui l’aurait rendu aussi extatique qu’un morceau de Van Halen. Mais le verdict sera simple et sans appel : si les éternels réfractaires à la bouffonnerie made in Jack Black feront rapidement l’impasse, les aficionados transis devraient s’époumoner de rire devant ce plaisir très coupable où tout plein de potes font coucou le temps d’un cameo (Ben Stiller, Tim Robbins, Meat Loaf, le diable). Choisis ton camp, camarade.
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