Fort comme Popeck
Le 3 août 2009
Un début sympathique suivi d’une sortie de route regrettable. Même Jonathan Zaccaï finit par lasser. C’est dire.


- Réalisateur : Micha Wald
- Acteurs : Jonathan Zaccaï, Popeck, Abraham Leber
- Genre : Comédie dramatique
- Nationalité : Français, Canadien, Belge
- Date de sortie : 29 juillet 2009
- Plus d'informations : Le site officiel du film

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– Durée : 1h40mn
Un début sympathique suivi d’une sortie de route regrettable. Même Jonathan Zaccaï finit par lasser. C’est dire.
L’argument : Dans la famille Konianski, il y a Simon, 35 ans, éternel adolescent, fraîchement quitté par la femme de sa vie, une danseuse goy. Il y a Ernest, son père, contraint de l’héberger provisoirement, qui lui rend très vite la vie insupportable. Il y a Hadrien, le fils de Simon, un petit garçon passionné par les terribles souvenirs de son grand-père, ancien déporté. Mais il y a aussi Maurice, le vieil oncle paranoïaque, et Tante Mala qui n’a pas sa langue dans sa poche. Lorsqu’ Ernest disparaît, tout ce petit monde s’embarque pour une expédition qui ne manquera pas de piquant.
- © Versus production ? Laurent Thurin Nal
Notre avis : On ne peut pas enlever au film de Micha Wald le fait qu’il soit pétri d’humanité. Tendre et touchant parfois, drôle souvent, ce Simon Konianski ne tient pourtant pas sur la longueur. La première partie du film est une chronique familiale et communautaire sympathique, pas franchement originale ni très subtile, mais on ressent et partage le plaisir qu’a le cinéaste à évoquer et rejouer des scènes sans doute fortement autobiographiques. Popeck y est étincelant et son face à face avec Jonathan Zaccaï est plutôt réussi. Mais cela se gâte quand le film bascule dans un road movie laborieux qui, paradoxalement, fait du sur-place. Les scènes dans la voiture se répètent inlassablement jusqu’à la nausée, les acteurs en font des caisses y compris Zaccaï, d’ordinaire irréprochable. Ce retour aux origines mâtiné de transmissions filiales avec en prime des visions spectrales cheap ne convainc pas du tout et souffre qui plus est d’un problème de rythme très gênant (ah ces maudits fondus au noir répétés !). Frustrant car tout cela partait sur de bonnes bases.
- © Versus production ? Laurent Thurin Nal