Du dessin au long métrage d’animation, parcours étoffé d’un réalisateur aguerri.
Passionné de dessin, le jeune Japonais Seiji Arihara choisit tout naturellement la voie de l’animation, et se lance, au sein de A Productions (aujourd’hui Shin A Dôga, qui a formé, entre autres, Hayao Miyazaki) en tant qu’animateur sur des séries comme L’étoile des géants, Jeanne et Serge ou Daraemon, dessin animé phare de l’entreprise.
Il quitte A Productions pour Mushi Productions en 1979. Il y devient directeur de l’animation sur Le jour où Tokyo a brûlé et continue comme animateur sur des séries, dont Les aventures de Nils. Il réalise des dessins animés pour les télévisions étrangères, et écrit articles et livres sur l’animation.
Très vite, il réalise longs et moyens métrages. Beaucoup traitent de la guerre ou de sujets sociaux, comme L’oiseau bonheur (sur Hiroshima), Il pleut des flammes (sur la seconde guerre mondiale) : l’animation est pour lui un support pédagogique à l’adresse des enfants. Toujours dans une volonté éducative et soucieux d’amener l’animation à la portée de tout le monde, il a créé une association qui a pour but la construction d’un musée de l’animation. Pour Seiji Arihara, l’animation est un art, mais surtout un artisanat.
Filmographie
– Wonder bea scramble (1987)
– Il pleut des flammes (1988)
– Devine qui se cache derrière toi (1991)
– L’oiseau bonheur (1993)
– La chanson de Laiyan Taïri (1993)
– Peau de démon (1994)
– Uradakka (1995)
– Le jeune homme et le fleuve du dragon à neuf têtes (1998)
– Contes d’autrefois (2000)