Nightmare on end street
Le 18 février 2013
A l’aube d’un éventuel Oscar pour Happiness Therapy, on retrouve la star de Hunger Games, Jennifer Lawrence, dans un petit thriller semi-horrifique mis en boite par Mark Tonderai.
- Réalisateur : Mark Tonderai
- Acteurs : Elisabeth Shue, Jennifer Lawrence, Max Thieriot
- Genre : Thriller, Épouvante-horreur
- Nationalité : Américain, Canadien
- Durée : 1h41mn
- Date télé : 7 avril 2017 20:40
- Chaîne : RTL9
- Titre original : House at the end of the street
- Date de sortie : 21 novembre 2012
- Festival : Gérardmer 2013
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– Sortie en DVD : 20 février 2013
A l’aube d’un éventuel Oscar pour Happiness Therapy, on retrouve la star de Hunger Games, Jennifer Lawrence, dans un petit thriller semi-horrifique mis en boite par Mark Tonderai.
L’argument : Elissa et sa mère s’installent dans une nouvelle ville et apprennent vite que la maison voisine de la leur a été le théâtre d’un massacre. En effet, une jeune fille y a assassiné ses parents. Quand Elissa devient amie avec le fils qui a survécu au drame, elle comprend que l’histoire est loin d’être terminée.
Notres avis : Après les succès au box office de X-men : le commencement mais surtout de Hunger games, Jennifer Lawrence continue d’accumuler les rôles (le récent Happiness Theory au côté de Bradley Cooper, qui pourrait lui valoir l’Oscar de la meilleure actrice), on la retrouve ici dans un petit thriller pas vraiment horrifique mais qui tente d’insuffler tant bien que mal un soupçon de tension palpable.
Pour le réalisateur britannique Mark Tonderai, il s’agit là de son deuxième essai dans le long métrage après Hush, en route vers l’enfer en 2008 (un petit DTV insignifiant mais assez efficace influencé par Duel de Steven Spielberg). Ici point de bolides inquétants à l’horizon mais une histoire de voisinage qui voit une mère et sa fille Elissa (Jennifer Lawrence) emménager à côté d’une maison où une jeune fille avait assassiné ses parents dans une crise de folie meurtrière il y a plusieurs années. Elissa découvre alors que le frère de l’auteure de ce carnage, un jeune homme solitaire et énigmatique habite toujours dans la demeure du crime. On tombe alors dans les clichés de l’amourette adolescente qui va peu à peu sombrer dans le tragique avec une accumulation de mauvais twists que l’on voit débouler, avouons le, sans réelle surprise. La réalisation qui manque d’ingéniosité et le script un peu poussif arrivent à plomber les moments un poil tendus à l’intérieur de la maison.
Difficile de trouver ici son quota de frousse et de sursaut (peu de sang et de scènes choc à l’écran, PG-13 oblige). Dans de telles conditions, il est compliqué d’adhérer à cette oeuvre qui se révèle être assidûment conventionnelle. Mais peut être que le spectateur en quête d’idylle adolescente et d’horreur soft parviendra à y trouver son compte. Les autres passeront leur chemin sans se retourner sur cette maison pas franchement acceuillante, on comprend maintenant pourquoi la film n’a eu droit qu’à une unique salle parisienne pour son exploitation en France...
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