Avec Hiner Saleem, lorsque on devrait en pleurer, on en rit.
On le sait depuis Vive la mariée et... la libération du Kurdistan, son premier long métrage : Hiner Saleem fait partie des premiers défenseurs de la cause kurde à travers ses œuvres.
Son second film, Passeurs de rêves, un drame autobiographique, viendra confirmer la prédilection du cinéaste pour les œuvres engagées. Vodka lemon, qui sort en 2003, témoigne de l’état lamentable des ex-pays de l’URSS tout en mâtinant ses situations d’accents absurdes bien sentis et en fuyant le pathos comme la peste. Sobriété, intensité. Il enfonce le clou du burlesque et de l’humour décalé en 2005 avec Kilomètre zéro, présenté en compétition officielle à Cannes. Toujours dans cette veine, le burlesque en moins, il livre en 2007 Les toits de Paris un œuvre forte sur la solitude et la mort, avec un Michel Piccoli impérial.
Filmographie
– Vive la mariée et... la libération du Kurdistan (1997)
– Passeurs de rêves (1999)
– Vodka lemon (2003)
– Kilomètre zéro (2005)
– Les toits de Paris