Le 1er novembre 2022
Dans la lignée de ses précédents courts métrages, la société de production Les Films du Nord propose un nouveau florilège d’histoires délicates pour les enfants, autour du thème de l’imagination.
- Réalisateurs : Frits Standaert - Arnaud Demuynck - Célia Tisserant
- Genre : Animation, Film pour enfants, Film pour ou sur la famille, Moyen métrage
- Nationalité : Français, Belge
- Distributeur : Cinéma Public Films
- Durée : 0h45mn
- Âge : À partir de 3 ans
- Date de sortie : 12 octobre 2022
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Résumé : - Vague à l’âme de Cloé Coutel (2021, 7’) : Tandis que son papa fait la sieste, une petite fille va jouer dans les dunes. Seule, elle s’ennuie et regarde passer un bernard-l’ermite. Imitant l’étrange animal, elle se met à danser et découvre dans la joie une nouvelle liberté. - Grosse colère de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (2022, 8’) : Robert a passé une très mauvaise journée. Il n’est pas de bonne humeur et en plus, son papa l’a envoyé dans sa chambre. Robert sent tout à coup monter une chose terrible : la colère… Adapté de l’ouvrage "Grosse colère" de Mireille d’Allancé © Éditions l’école des loisirs. - Les Biscuits de Mamy de Frits Standaert (2022, 13’) : Basile a six ans, il vient de perdre sa grand-mère. Il trouve qu’il n’a pas eu assez de temps pour lui dire au-revoir et les délicieux biscuits de sa "Bobonne" lui manquent déjà... Quand le soir, Basile la découvre cachée sous son lit, il est tout heureux d’aller préparer avec elle de nouveaux gâteaux. - Quand j’avais trop peur du noir de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (2022, 8’) : Robert n’aime pas monter se coucher… car il pense qu’il y a des monstres dans sa chambre. Sa maman laisse la lumière du couloir allumée et la porte de la chambre de Robert entrouverte. Mais cela ne fonctionne pas, l’imagination du petit garçon l’emporte ! Heureusement, il peut compter sur l’aide de son nounours… Adapté de l’ouvrage "Quand j’avais peur du noir" de Mireille d’Allancé © Éditions l’école des loisirs. - La Trop petite cabane de Hugo Frassetto (2021, 6’) : Papy met le dernier clou à une jolie petite cabane qu’il offre fièrement à son petit-fils. Mais le P’tiot la trouve un peu petite, et puis… il y a un ver dans la cabane ! « Va donc chercher le poussin, il s’en occupera ! », lui propose le malicieux Papy.
- Copyright Cinéma Public Films
Critique : On avait beaucoup aimé Grandir, c’est chouette, programme de trois courts métrages sortis l’an dernier, diffusé par Cinéma Public Films, une société de distribution créée en 1989 qui, après avoir révélé de nombreux films étrangers art et essai, se consacre depuis 2005 à la création pour un jeune public.
Cette année, la chouette inventée par Les Films du Nord se pose à nouveau sur sa branche et nous convie à de charmantes histoires autour du thème de l’imagination. Cette faculté de l’esprit humain se décline à travers cinq courts métrages drôles, contemplatifs, inventifs, qui reposent sur des situations de la vie courante : ainsi, dans le superbe Vague à l’âme, la réalisatrice Cloé Coutel parvient à rendre sensible les vertus de l’ennui, lorsqu’il conduit une petite fille à inventer son propre univers au-delà d’une solitude initialement ressentie, au milieu d’un paysage de dunes. Magnifié par ses décors minimalistes à l’aquarelle, cette œuvre laisse une impression durable, suspendant le temps dans une rêverie aux accents universels. De la même façon, le petit garçon de Grosse colère fait l’apprentissage de l’autonomie, en surmontant les effets d’un conflit avec son père. Il parvient à matérialiser sa rancœur sous la forme d’un monstre rouge. Adapté de l’ouvrage de Mireille d’Allancé paru chez L’École des loisirs, le film de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck s’avère un petit bijou de délicatesse sur la gestion des émotions. Les deux artistes signent également Quand j’avais peur du noir, une histoire traditionnelle de peurs enfantines au moment du coucher. Là encore, le film est adapté d’une histoire de Mireille d’Allancé.
Plus difficile d’accès, le court métrage de Frits Standaert, Les biscuits de Mamy, est une évocation symbolique de la mort à travers les souvenirs d’un enfant qui suit le délicat chemin du deuil. Le récit s’avère pudique, essaimant les moments heureux aux quatre vents d’une mémoire bien vivante.
Enfin, La trop petite cabane de Hugo Frassetto, avec ses personnages géométriques et son argument surréaliste -des animaux qui s’entassent comme des cubes dans un endroit trop étroit- vient clore ce florilège, toujours pertinent, commenté par une chouette bienveillante.
- Copyright Cinéma Public Films
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