Jeune réalisateur mexicain, Carlos Carrera a commencé par tourner des courts métrages d’animation, qu’il considère comme son genre préféré. Il tourne son premier long métrage La mujer de Benjamin (La femme de Benjamin) en 1991, film qui reçoit de nombreuses récompenses internationales. En 1993, La vida conyugal (La vie conjugale) reçoit un succès plus mesuré mais en 1999, de retour aux courts métrages, son El héroe (Le héros) triomphera à Cannes. Entre-temps, il réalise deux longs, Sin remitente (Sans expéditeur) en 1995, puis Un embrujo (Un envoûtement) en 1998. Considéré comme ambassadeur de la nouvelle cinématographie mexicaine, il est souvent présent lors des grands festivals, connu pour son cynisme et sa maîtrise de l’humour noir.
Filmographie
– La femme de Benjamin (La mujer de Benjamin, 1990)
– La vie conjugale (La vida conyugal, 1993)
– Sans expediteur (Sin remitente, 1995)
– Un envoûtement (Un embrujo, 1998)
– Le crime du père Amaro (El crimen del padre Amaro, 2002)