Et oui, il y a des films comme ça que l’on a un peu honte d’aimer. Et ce Bad Boys II, c’est quelque chose : une expérimentation permanente où la caméra se positionne au moindre recoin de l’action. Des acteurs qui cabotinnent sans aller au delà. Jouissif par son action survitaminée. Et si c’était Mc Thiernan qui l’avait signé ? (...Je ne serais alors pas le seul à le défendre...)

Un rythme lent et envoutant et puis la scène culte inégalée jusqu’à présent : le braquage avec le gunfight en pleine ville M16 en bandoulière. On avait alors jamais vu ça dans le cinéma occidental (Merci M. Woo). Depuis certains s’y sont essayés mais M. Mann est passé le premier comme Spileberg avec son débarquement du soldat Ryan ou le bullet time des frères Wachowski. De Niro et Al Pacino dans leurs derniers bons rôles et cerise sur le gâteau pour les métalleux : Henry Rollins en homme de main.