Un film qui fait mouche !
Le 3 mars 2008
Le film de cape et d’épée à son zénith. On n’a jamais fait mieux depuis !
- Réalisateur : George Sidney
- Acteurs : Mel Ferrer, Stewart Granger, Janet Leigh, Eleanor Parker, Nina Foch, Henry Wilcoxon, Richard Anderson
- Genre : De cape et d’épée
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Warner Home Video
– Durée : 1h58mn
Le film de cape et d’épée à son zénith. On n’a jamais fait mieux depuis !
L’argument : France, 1789. Alors que le pays est à la veille de basculer dans la Révolution, Philippe de Valmorin, jeune poète et pamphlétaire, est tué en duel par le marquis de Maynes (Mel Ferrer). Son frère adoptif, André Moreau (Stewart Granger) décide de le venger. En attendant son heure, il se réfugie au sein d’une troupe ambulante qui interprète la pièce Scaramouche.
Notre avis : Amateurs de films de cape et d’épée, réjouissez-vous ! Voilà le joyau du genre enfin de retour sur grand écran. Technicolor flamboyant, cascades millimétrées, multiples rebondissements : après avoir adapté Dumas (Les trois mousquetaires, 1948), George Sidney s’attaque avec encore plus de bonheur à l’œuvre de Sabatini. Le réalisateur réussit un brillant exercice en mettant en application les méthodes de la comédie musicale, genre dans lequel il a débuté sa carrière à la MGM, en bon faiseur, rien de plus. Étonnement donc. Mais rendons-nous à l’évidence, ce Scaramouche lui a donné des ailes. Quel rythme, quelle fluidité !
Il faut dire qu’il est servi à ravir par un scénario futé, utilisant admirablement tous les stéréotypes du genre, regorgeant d’humour, mais qui est aussi une brillante variation sur les jeux de masques. Côté comédiens, ça déménage. Stewart Granger, en séduisant bretteur, n’a rien à envier à Douglas Fairbanks ou Errol Flynn, ses glorieux aînés. A ses côtés, Janet Leigh (celle qui plus tard mourra sous la douche dans Psychose) émeut par sa fragilité. En contrepoint, Eleanor Parker a la beauté qui convient aux femmes de tête. Mention spéciale à Mel Ferrer dans son rôle de méchant. Bref, un casting de rêve pour un film de pure distraction qui se termine par un duel de six minutes et vingt-trois secondes (en 126 plans), entré dans la légende hollywoodienne. Scaramouche, un des fleurons de la MGM qui brillait alors de tous ses feux puisque, cette même année 1952, Kelly et Donen y signaient Chantons sous la pluie. Nostalgie...
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loeildu6clone 1er mai 2007
Scaramouche
Un film certes léger à première vue, pourtant doté d’une profondeur et d’une thématique habilement dissimulées derrière un masque, effectivement. Un chef d’oeuvre de finesse et de subtilités en tous genres.
Sans conteste l’un de mes films préférés !