On the road again
Le 8 décembre 2011
Un camionneur bourru et solitaire doit transporter une mère célibataire taciturne et son bébé. Un road movie subtil et émouvant.
- Réalisateur : Pablo Giorgelli
- Acteurs : Germán De Silva, Hebe Duarte
- Genre : Drame
- Nationalité : Argentin
- Distributeur : Bodega Films
- Durée : 1h25mn
- Titre original : Las acacias
- Date de sortie : 4 janvier 2012
- Plus d'informations : La page Facebook du film :
- Festival : Festival de Cannes 2011
– Festival de Cannes 2011 : Caméra d’or - Prix ACID - Prix de la Jeune Critique
– Academy of Motion Picture Arts and Sciences of Argentina 2012 : Meilleur premier film - Meilleure révélation féminine pour Hebe Duarte
– Argentinean Film Critics Association Awards 2012 : Meilleur film - Meilleur montage
L’argument : Sur l’autoroute qui relie Asunción à Buenos Aires, un camionneur doit emmener une femme qu’il ne connaît pas et son bébé. Ils ont devant eux 1500 kilomètres, et le début d’une belle histoire.
Notre avis : Voici un long métrage remarqué à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2011 : outre le Prix ACID et celui de la (Toute) jeune critique, il a remporté la très convoitée Caméra d’or attribuée à la meilleure première œuvre, toutes sections confondues. Les acacias confirme la vitalité du cinéma argentin, décidément très créatif depuis une dizaine d’années : de Whisky à L’homme d’à côté, on ne compte plus les réussites dans des genres très divers. Celui-ci emprunte les conventions très codifiées du road movie qu’il greffe à celles du drame sentimental (deux désœuvrés affectifs qui finiront par s’entendre) et du réalisme social, encore que Paolo Giorgelli n’appuie pas avec ostentation sur les manettes du misérabilisme et du naturalisme, deux péchés mignons d’un certain cinéma sud-américain.
- Copyright Bodega Films
Si le premier quart d’heure peut faire craindre le pire (minimalisme des dialogues et non-dits éloquents, dans la pure tradition du produit de Festival), la suite de la narration distille une émotion discrète, sans abus des gros plans sur le bébé attendrissant, et forcément catalyseur des sentiments enfouis. Le champ-contre champ, loin d’être une paresse stylistique, révèle ici un sourire, une parole ou une grimace qui éclairent avec subtilité la voie du rapprochement progressif entre les deux protagonistes. Les amateurs de rebondissements narratifs dignes de fictions telles que Le salaire de la peur ou les inconditionnels de paysages touristiques emprunteront un autre itinéraire que celui de ce huis clos routier, délicatement enveloppé d’humanité.
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roger w 18 janvier 2012
Les acacias - la critique
Jolie histoire, traitée avec beaucoup de pudeur. Mais on s’emmerde quand même un peu. Déjà vu, et en mieux.