Le 24 septembre 2014
- Genre : Film animalier
Quand l’enfant est le meilleur ami improbable d’un mammifère marin.
Quand l’enfant est le meilleur ami improbable d’un mammifère marin.
Ceux qui ont un peu de vécu, savent qu’Hollywood aime exploiter le lien étroit entre les enfants et nos amis les bêtes. Hors de l’animation qui regorge de productions avec des animaux parlants, chiens, chats, chevaux, et toutes sortes de bestioles à pattes ont fait l’objet de films clés en main : Mon ami Dodger (1994) relatait
l’amitié entre une gamine et un singe, Mon ami Joe voyait plus grand avec un singe de la taille de King Kong (1998), André mon meilleur copain (1994) sortait de l’eau une otarie facétieuse pour combler le vide affectif d’une enfant, même dans Allo maman , c’est Noël (1995), il était question d’animaux... On n’oubliera pas les différents Beethoven et leur Saint Bernard pataud, instigateur de catastrophes en série... Il y a même ces films sans humains, de Benji la malice à L’incroyable voyage, où la quête du maître est essentielle.
Pourtant, au box-office, rien de tel qu’un poisson dans l’eau, ou plutôt un mammifère marin de grande taille : le dauphin et l’épaulard sont les jalons du genre, avec Flipper le dauphin d’Alan Shapiro en 1996, qui révélait Elijah Wood aux côtés de Paul Hogan, mais surtout la trilogie Sauvez Willy, distribué par Warner, dont le premier volet rapporta en 1993 77M$ contre 20M$ pour Flipper aux USA ! Un triomphe !
Warner a donc récidivé en 2011 avec L’incroyable histoire de Winter le dauphin et sa suite qui sort ce mercredi 24 septembre... Bons sentiments et animaux émouvants, parfois amusants, sont toujours au rendez-vous, quand les adultes comprennent dès les 5 premières minutes quelle sera la conclusion d’un script édifiant de linéarité. En fonction de ses états d’âme, cela peut consterner, accompagné d’enfants, on peut être saisi d’indulgence, mais une chose est certaine, après toutes ces décennies de déclinaisons invariables sur les mêmes thèmes, on a beau nous dire que nos enfants changent et deviennent très vite des pré-ados, ils n’en demeurent pas moins des consommateurs friands d’animaleries bon marché où l’on se soucie des animaux à l’entrée de l’échoppe, mais une fois le film passé qui se soucie vraiment de ces pauvres bêtes ? En tout cas, le message écolo est posé, les enfants grandissent, mais le discours vert, lui, n’est toujours porté politiquement. Des films pour rien ?
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