Le 29 novembre 2009
- Plus d'informations : Le site officiel du festival
Les cinématographies israélienne, palestinienne, iraquienne, libanaise et iranienne sont à l’honneur pendant les onze jours du festival Proche-Orient : que peut le cinéma ? afin de valoriser ces cultures et d’encourager le dialogue entre ces pays marqués par les conflits. Une sélection riche de 49 films pour découvrir et questionner l’enjeu artistique et politique du cinéma du Proche-Orient.
Les cinématographies israélienne, palestinienne, iraquienne, libanaise et iranienne sont à l’honneur pendant les onze jours du festival Proche-Orient : que peut le cinéma ? afin de valoriser ces cultures et d’encourager le dialogue entre ces pays marqués par les conflits. Une sélection riche de 49 films pour découvrir et questionner l’enjeu artistique et politique du cinéma du Proche-Orient.
On devrait pouvoir comprendre que les choses sont sans espoir et cependant être décidé à les changer. Francis Scott Fitzgerald
Du 2 au 13 Décembre 2009, le cinéma Les 3 Luxembourg accueille la quatrième édition du festival Proche-Orient : que peut le cinéma ?. Au cœur des préoccupations, le conflit israélo-palestinien et ses répercussions dans l’ensemble du Proche et Moyen-Orient. En cette fin d’année 2009 marquée par le durcissement de la droite israélienne à l’encontre de la Palestine divisée géographiquement et politiquement entre le Fatah et le Hamas, il paraît essentiel de se questionner quant à l’avenir du Proche-Orient. Le cinéma comme médiateur est un moyen d’ouvrir le dialogue et d’exposer les points de vue, de faire connaître les réalités. Car il s’agit bien de réalités plurielles : celle des pays, celle des gouvernements, celle des civils, celle des artistes face à ces conflits aussi terribles qu’interminables.
- "Chaque jour est une fête" de Dima El-Horr (programmé le 6 décembre, 15h30)
Au cours de ces onze jours, le cinéma israélien et palestinien sera bien évidemment à l’honneur, mais également les cinémas iraquiens, libanais et iraniens. Ne sont pas exclues les œuvres françaises, belges, américaines ou encore suédoises évoquant cette région du monde et offrant ainsi un regard externe. Si les confrontations qui opposent ces pays sont au cœur de chacun des courts, moyens et long-métrages proposés tout au long du festival, il est avant tout question de témoigner de la variété et de la diversité culturelle de ces territoires voisins, de défendre une unité artistique fédératrice des liens humains, créatifs et solidaires.
Chaque journée porte une thématique : Gaza, l’exil, Jérusalem, la colonisation israélienne, le Liban, l’Irak : les effets de la guerre, les femmes (dont l’importance longtemps sous-estimée ne cesse de croître dans ces pays, notamment à en voir l’émergence de cinéastes comme Keren Yedaya, Ronit Elkabetz, Michal Bat-Adam ou encore Hagar Ben-Asher), le Proche-Orient en général... Des débats qui permettent d’élargir le champ des visions à la fois artistique et politique, de compléter les films proposés par un discours tenu par les cinéastes, des personnalités engagées et des spécialistes de la région, à l’instar de Dominique Vidal (spécialiste du Proche-Orient et du conflit israélo-palestinien), Michel Warschawski (président du Centre d’Information Alternative à Jérusalem), Christian Chenot (journaliste spécialiste de l’eau, enlevé en Irak en 2003 avec Georges Malbrunot) ou encore Ahmad Salamatian (ancien secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et député iranien de 1979 à 1981). La qualité des intervenants promet un éclairage sur les enjeux territoriaux, politiques, artistiques et humains de ces pays particulièrement marqués depuis un demi-siècle par les conflits.
Onze jours d’échanges donc, de rencontres, de discussions, de cinéphilie, de documentaires et de fictions et de partage autour du Proche-Orient et de ses richesses culturelles. Le rendez-vous est donné.
- "Les chats persans" de Bahman Ghobadi (film de clôture, le 13 décembre, 19h30)
Galerie photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.