Le 19 mars 2008
Mais où est passé Les toilettes du pape sur aVoir-aLire ? Euh, pas de blague à deux balles, s’il vous plaît. Nous n’avons pas tiré la chasse ! Une explication s’impose.
Mais où sont passés Les toilettes du pape sur aVoir-aLire ? Euh, pas de blague à deux balles, s’il vous plaît, on reste polis. Nous n’avons pas tiré la chasse ! Une explication s’impose.
Les toilettes du pape remporte un joli succès dans la revue de presse d’Allociné. Nous ne l’avons pas vu et nous le déplorons. C’est quand même dommage de passer à côté de petits bijoux (si pépite il y a bien là, on peut toujours en douter tant qu’on ne l’a pas vu), alors qu’à côté nous chroniquons la même semaine des oeuvres bien mineures comme August Rush pour n’en citer qu’une. Qui osera d’ailleurs aller voir ce dernier ? Il n’a aucune munition pour séduire le public français, même si Paris est inondé d’affiches depuis une semaine. Une conjoncture ironique puisque finalement le gamin à la guitare possédée débarque sur à peine 5 écrans de la capitale. Ah, je vous jure !
Pour en revenir au pape - mais non pas Benoît XVI -, les ratés sur le site s’expliquent toujours. Une équipe réduite, plus de dix films qui sortent en moyenne hebdomadairement, certains peu montrés à la presse (les fameux Toilettes du pape), voire pas du tout comme Le retour de Roscoe Jenkins que Paramount sort « techniquement », sans aucune copie sur Paris et sur une vingtaine de salles sur l’ensemble du territoire. Dans ces conditions, couvrir l’intégralité de l’actualité cinématographique tient du défi permanent. Mais la passion ardente de tous les cinémas, des plus nuls aux plus bons (comment ça, cela ne se dit pas, et bien aujourd’hui exceptionnellement cela se dira, non mais !), brûlant en permanence dans nos cœurs (j’ai l’âme d’un poète ce matin), l’envie de brasser tous les cinémas nous anime plus que jamais. Aussi, cette semaine, c’est toujours avec le même plaisir que l’on vous parle de cinéma bis (Black sheep), de films d’auteur ratés (Ben X), de séries B efficaces (Angles d’attaque) ou encore des productions hexagonales majeures (Il y a longtemps que je t’aime), mineures (L’occitanienne) ou a priori foireuses (Le nouveau protocole).
Cependant notre coup de foudre de la semaine demeure l’étrange rêverie poétique de Wes Anderson, A bord du Darjeeling Limited. Celle-ci installe un peu plus son cinéaste au panthéon des grands auteurs américains de ce nouveau millénaire, sans passer par la case Oscar et le bourrage de crâne via un marketing à outrance. L’auteur Anderson existe par son talent et imprègne le genre indépendant de son style capiteux ; il confirme que le vrai succès ne se compte pas en millions de dollars mais en souvenirs délicieux laissés par des projections exquises ancrées à tout jamais dans notre mémoire cinéphilique.
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