Le 17 octobre 2009
Gérard Jugnot connaît un bide monumental, Victor démontre que Pierre Richard n’a plus l’étoffe d’un premier rôle, quant à Divorces, que dire...
Gérard Jugnot connaît un bide monumental, Victor démontre que Pierre Richard n’a plus l’étoffe d’un premier rôle, quant à Divorces, que dire...
Sorti la semaine du 7 octobre, Victor de Thomas Gilou (un habitué au succès, Black Mic Mac et La vérité si je mens), essuie une sacrée déconvenue au box-office. Le retour de Pierre Richard dans un premier rôle de comédie a été suivi par 99.045 nostalgiques des années 70-80 dans 309 salles. Avec une promo basée sur son personnage de vieux bonhomme aigri, Victor n’était pas de première fraicheur. Le reste du casting était à l’avenant. La présence de la pourtant sympathique Clémentine Célarié, reine des comédies à échec (XY, Les soeurs Soleil, Mauvais esprit...) était un signe annonciateur.
Parmi les nouveautés du mercredi 14 octobre, deux grosses productions françaises s’abîment dès leur premier jour d’exploitation. Onéreuse, la dernière réalisation de Gérard Jugnot est l’un des plus gros flops de l’année 2009 et probablement le plus grand désaveu de son public à son égard. Avec 3.214 entrées dans 46 salles sur Paris pour son lancement, Rose et noir fait deux fois moins bien que Descent part 2 avec 15 salles de plus. Massacré par la critique, Jugnot n’apparaissait même plus dans le top 10 parisien du jour le vendredi 16. Un camouflet difficile à digérer. La province sauvera-t-il la star des Choristes ? Fort peu probable !
Autre grosse sortie, autre désastre, Divorces !, suite indirecte de Mariages ! rassemble à Paris 4.331 entrées dans 55 salles (aie !) quand son prédécesseur avait uni près de 24.000 spectateurs pour son lancement sur la capitale. Il fallait le faire, catapulter cette comédie sans stars (Pascale Arbillot et François-Xavier Demaison quand même !) avec une réalisatrice, certes riche de deux succès au B.O. (elle a aussi réalisé Danse avec lui) mais dont le nom est totalement inconnu du public, dans plus de 330 salles sur l’Hexagone... Un pari suicidaire qu’a tenu Studio Canal jusqu’au bout, à ses risques et périls ! Après l’échec de Coluche, l’histoire d’un mec, François-Xavier Demaison confirme son incapacité à attirer le public sur son seul nom. Sa présence dans Neuilly sa Mère et Le petit Nicolas n’étant pour rien dans le succès de ces deux succès nationaux. Les deux derniers en date.
Avec une chute de ses entrées de 12% en 2e semaine, Le Petit Nicolas est tout simplement un triomphe et avec déjà 2.130.000 entrées, devrait facilement dépasser les 5 millions de spectateurs pour devenir le numéro 1 de l’année ! Quant à Neuilly sa mère, toujours dans le top ten après 9 semaines d’exploitation, il célèbre cette semaine ses 2.330.000 tickets. Une légitimité à Neuilly et à la Défense plus forte que celle d’un certain homme politique, Jean Sarkozy (sic). Cherchez l’oxymore !
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