Le 30 janvier 2014
- Voir le dossier : Box-office Hebdomadaire France
12 years a slave ravive les souvenirs douloureux de l’esclavage et évoque le succès de Django Unchained un an auparavant. Un très gros démarrage qui surprend.
12 years a slave ravive les souvenirs douloureux de l’esclavage et évoque le succès de Django Unchained un an auparavant. Un très gros démarrage qui surprend.
En janvier 2013, Django Unchained régnait comme un maître sur le box-office français. Un an plus tard, une autre production américaine, plus sérieuse, Twelve Years a Slave s’empare de la première place avec 375.000 entrées dans seulement 207 salles. La moyenne supérieure à 1.800 spectateurs a encouragé Mars Distribution à amplifier le parc d’exploitation en seconde semaine. Normal, me direz-vous, pour un chef d’œuvre.
Le reste des sorties de la semaine connaît des fortunes diverses : Le vent se lève de Miyazaki est solide avec une moyenne de 1.195 spectateurs par salle, 258.000 fans du maître dans un peu plus de 200 salles. Ce n’est pas le meilleur démarrage de l’auteur, mais en tout cas, c’est un bel adieu.
Prêt à tout ferait presque illusion en 5e place avec ses 208.000 entrées, mais dans 317 salles, la dernière comédie de Max Boublil déçoit. Dans un genre identique, le nanar comique français, les accidents se multiplient : Belle comme la femme d’un autre sera retiré de l’affiche en moins de 15 jours (44.000 entrées dans 153 salles) et Le jeu de la vérité 39.000 entrées dans 180 salles. Ce sont deux purs désastres !
Stallone qui revient du succès de sa collaboration avec Schwarzenegger (Evasion qui avait dépassé les 500.000 entrées sur la durée), se prend un coup fatal avec Match Retour qui s’écrase en 11e place avec 98.000 nostalgiques de Rocky sur une combinaison avoisinant les 250 copies. Il ne se relèvera pas. Il faut dire que l’afiche était hideuse et que Warner a très mal communiqué sur cette sortie.
Dans ce contexte, outre 12 years a slave, la vraie bonne surprise de la semaine revient à Lulu femme nue de Solveig Anspach avec Karine Viard, avec 129.000 entrées dans 162 salles alors qu’avec ses vedettes, Virginie Ledoyen et JoeyStarr, le dernier Emmanuel Mouret, qui touchait pour la première fois au drame dans Une autre vie, rassemble à peine 40.000 entrées avec 7 écrans de moins. Quel bide !
Du côté des continuations, Yves Saint Laurent réalise vraiment un score satisfaisant, car cette fois-ci la concurrence était plus rude : gagné par un bon bouche à oreille (-36%), en 3e semaine, il rassemble encre 262.000 amateurs de haute-couture. C’est vraiment le grand défilé. Désormais au-dessus du million (1.227.000), le biopic est une fierté nationale. En 5e semaine, Le loup de Wall Street assure encore avec 243.000 carnassiers. Il était toutefois à l’affiche de plus de 750 cinémas. Scorsese a dépassé les 2.500.000 spectateurs (2.681.000 pour être plus précis). Belle et Sébastien se situe de son côté à 2.717.000 spectateurs et fonce vers les 3 millions (120.000 entrées :574 salles). Disney et La Reine des Neiges se hissent au-dessus des 4.8M. Les 5 millions sont inévitables, même si la sortie de Minuscule pourrait lui donner de la peine.
Homefront est le succès d’action surprise avec 500.000 entrées en 3e semaines. On ne croyait plus Statham capable de ce type de score. Le film a attiré plus que Philomena, qu’il domine toujours, malgré un écho médiatique moindre. Le Frears, qui est un succès, a amusé 413.000 spectateurs, dont 107.000 ces 8 derniers jours. Le Manoir Magique dépasse les 930.000 entrées (beau score), Les Brasiers de la colère n’est plus que cendres avec 50.000 entrées en 2e semaine (169.000 au total). Les garçons, Guillaume, à table !, toujours dans le top 20, dépasse les 2.5 M ! Quel triomphe.
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