Sin City
Le 6 février 2014
Sympathique suite de l’excellent premier opus réalisé par Paul Verhoeven, Robocop 2 ne profite pas de son portage en haute définition pour faire le plein de suppléments. Loin de là.


- Réalisateur : Irvin Kershner
- Acteurs : Nancy Allen, Dan O’Herlihy, Peter Weller, John Ingle, Kinnie Gibson
- Genre : Science-fiction, Action
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : MGM/United Artists
- Durée : 1h50mn
- Date de sortie : 5 septembre 1990
- Voir le dossier : Le dossier Robocop
- Plus d'informations : Site officiel de l’éditeur

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– Sortie blu-ray : le 05 janvier 2011
Sympathique suite de l’excellent premier opus réalisé par Paul Verhoeven, Robocop 2 ne profite pas de son portage en haute définition pour faire le plein de suppléments. Loin de là.
L’argument : Une nouvelle drogue circule dans les rues de Détroit, le Nuke. Elle est contrôlée par une secte qui a pour gourou Cain.
L’OCP tente une OPA sur la ville de Détroit qui a de plus en plus de mal à se financer. L’OCP a aussi pour projet RoboCop 2, un nouveau cyborg et elle affronte des difficultés à trouver un bon sujet pour la cybernétisation.
RoboCop, toujours flic, essaye de faire face à la situation, au trafic de drogue, à l’OCP et son nouveau projet pour protéger les citoyens de Détroit.
Notre avis : Si l’on retiendra de ce Robocop 2 la promesse d’un affrontement titanesque entre deux machines, par ailleurs énergiquement orchestré par un Irvin Kershner qui n’arrive cependant jamais à la cheville du hollandais violent, on ne peut que fantasmer sur ce qu’aurait donné la version originale du scénario écrit par Frank Miller et Walon Green. Lourdement expurgé en l’état, celui-ci ne parvient pas à rivaliser avec le script du premier opus, survolant et évacuant assez vite la question identitaire, fondamentale dans Robocop, au point de reléguer cette icône mécanique au second plan lors de la deuxième moitié du film. Flirtant parfois avec le copié-collé, entre autres dans les publicités calées ici et là sans réelle connexion au récit (si ce n’est au détour d’une séquence où le personnage sert de support à une moquerie du politiquement correct de l’époque), Robocop 2 demeure toutefois agréable à quelques égards. Certes, le récit confine parfois à l’ennui, dans la mesure où le point de vue d’un Verhoeven sur l’obsession sécuritaire américaine s’avérait autrement plus critique, et que Kershner ne possède pas les velléités visuelles du cinéaste néerlandais (faisant ainsi trop souvent reposer ses scènes sur des dialogues inintéressants), mais le long-métrage possède son lot de scènes d’action lisibles et décomplexées, offrant alors au spectateur un divertissement plaisant, à défaut de rester dans les mémoires a posteriori.
Le DVD : A peine moyenne et vide de bonus, l’édition de Robocop 2 déçoit en partie.
Les suppléments :
0
Si vous comptiez être informés sur le remaniement du script rédigé par Frank Miller et Walon Green, c’est raté. Deux bandes-annonces viennent remplir la galette, et c’est tout !
Image et son :
En dehors d’un grain clairement gênant lors de certaines séquences, le transfert est ici de qualité tout à fait satisfaisante. Pas de quoi être ébahi, mais l’image est en tout cas suffisamment convaincante pour persuader les possesseurs de la trilogie sortie en DVD il y a quelques années de passer à la HD.
Une version française en DTS 5.1, une VO en DTS HD Master Audio 5.1, le choix est a priori vite fait concernant les pistes sonores de cette édition. Néanmoins, la VF possède une bien belle énergie qui ravira les anglophobes. Une réussite qui sublime tout autant les multiples scènes d’action du film.