Ping Pong Summer - la critique du film

Un film plaisant, empreint d’une douce nostalgie eighties, aux effluves de vacances bienvenues.

L’argument : Été 1985. Radford Miracle et sa famille posent leurs valises à Ocean City, Maryland pour les grandes vacances. Jeune adolescent solitaire mais sympathique, Rad est obsédé par le ping-pong, le hip-hop… et Stacy Summers, la fille populaire sur laquelle il a flashé dès son arrivée. Sportif médiocre, piètre danseur et a priori peu dragueur, cet été sera pourtant le sien : celui où il va gagner son surnom de Radical Miracle.

© Potemkine Films

Notre avis : Vous aimez le ping-pong, les vacances d’été en bords de mer et vous éprouvez de la nostalgie en pensant aux années 80. Alors vous apprécierez surement Ping Pong Summer, un film qui porte bien son nom.
La famille Miracle débarque à Ocean City pour profiter de l’air du large. Mais pour leur fils Rad c’est aussi l’occasion de découvrir grâce à son nouvel ami Teddy une salle de jeux d’arcade appelée le Fun Hub. Et au milieu de ces bornes de jeu, il y a une table de ping-pong. Puis il y la rencontre avec une jolie fille et bien évidemment un méchant crétin qui est un crack du ping-pong. Vous l’aurez compris, dans le genre je suis un gentil looser qui doit faire ses preuves au ping-pong pour battre mon rival et séduire la belle fille, la narration est très classique et ne réservera que peu de surprises. Mais cette relative faiblesse scénaristique couplée aux maladresses du personnage principal crée une authenticité plaisante, probablement des au fait que la plupart des jeunes du casting font leur premier pas d’acteur dans ce film. À ce propos, Marcello Conte est parfait en gentil loser, désabusé et puéril.
La famille Miracle est attachante bien que caricaturale, le summum du stéréotype étant atteint avec la sœur du ‘’héros’’, jeune adolescente rebelle au look gothique râlant sans cesse. L’ensemble du long métrage navigue entre clichés et petits gags aux dialogues bien sentis.

© Potemkine Films

Les traits d’humour et clins d’œil aux années 80 notamment sur des détails matériels tels que le radio cassette stéréo ou les vêtements flashy sont amusants. Le tout est au diapason avec une bande son hip hop/rock au top qui nous donne des démangeaisons dans les jambes. On se laisserait presque aller à quelques mouvements de break dance.
Paradoxalement c’est dans cet élan de nostalgie que le film souffle un air frais, telle une douceur nonchalante qui s’étend sur la pellicule et l’ensemble du casting. Parfois le temps semble ralentir. C’est calme, gentillet et même les mouvements de caméra de Michael Tully traduisent cette atmosphère posée, pour une mise en image au grain vintage irrésistible.
Ping Pong Summer fait partie de ces films charmants, sans prétention et très sympathiques à défaut d’être marquants après le générique de fin.