Par les épines, Histoire de quatre printemps - coup d’oeil

Quatre histoires, quatre personnages traversés par les mêmes questionnements : un film choral sur la solitude en milieu urbain, à découvrir à partir du 10 octobre.

L’argument : Prend-on la vie autrement que Par les Epines ? Une question que quatre personnages vont devoir se poser : Madame Rose, romancière fortunée et cynique, Juliette, orpheline muette et hypersensible, Rudy, beau métis sur-diplômé perdu dans une ville la nuit et Marilyn, solitaire à la vie si organisée, sont les quatre piliers de l’histoire, héros ordinaires, face à eux-mêmes dans la jungle urbaine d’aujourd’hui et dont les chemins se croiseront peut-être…

Notes : Il s’agit de la première réalisation de Romain Nicolas, jeune cinéaste de 27 ans également scénariste et producteur. Ne trouvant pas de financement pour ce long métrage "sans violence, sans sexe, sans arme à feu, sans personne qui meurt d’une maladie, sans même une course poursuite" (sic), Nicolas monte sa propre boîte et part dans l’aventure d’un cinéma auto-produit, dans la veine de Donoma, le "film à 150 euros" qui connut un certain succès d’estime il y a un an. Par les épines semble partager plus d’un point commun avec le long métrage de son collègue Djinn Carrénard, orchestrant un ballet des destinées dans la solitude du monde moderne, avec la communication - libre ou empêchée - comme socle central. L’un des rôles principaux est d’ailleurs celui d’une orpheline frappée de mutisme : c’est Juliette Besson, la fille de Luc (avec qui Nicolas a travaillé), qui l’interprète parmi un casting mêlant jeunes débutants et comédiens plus confirmés (Agnès Soral, Jackie Berroyer). Ce film choral sous le patronage de René Char (le titre est tiré de l’un de ses poèmes) est à découvrir en exclusivité au cinéma Saint-André des Arts de Paris le 10 octobre.