Le 26 octobre 2013
Paperboy rejoindra les Da Vinci Code et autres Fanfan la Tulipe (version Krawczyk) dans la galerie des œuvres les plus ringardes de l’histoire du Festival de Cannes.


- Réalisateur : Lee Daniels
- Acteurs : Nicole Kidman, John Cusack, Matthew McConaughey, Zac Efron, Macy Gray, David Oyelowo
- Genre : Drame, Thriller
- Distributeur : Metropolitan (éditeur DVD), Metropolitan FilmExport
- Durée : 1h48mn
- Titre original : The Paperboy
- Date de sortie : 17 octobre 2012
- Festival : Festival de Cannes 2012

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Résumé : 1969, Lately, Floride. Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture Yardley Acheman. Venus à la demande de Charlotte, femme énigmatique qui entretient une correspondance avec des détenus...
Critique : On se demande par quel miracle ce film médiocre a bien pu se se retrouver en sélection officielle cannoise, surtout eu égard au discours moralisateur justifiant l’absence de réalisatrices en compétition par le fait qu’aucune d’entre elles ne méritait d’être sélectionnée... Noémie Lvovsky ou Sandrine Bonnaire apprécieront, elles qui se sont fait damer le pion par Walter Salles, Carlos Reygadas ou le présent Lee Daniels, tâcheron qui avait présenté Precious en 2009. Sans doute la présence de Nicole Kidman, Matthew McConaughey et Zac Efron garantissait une montée des marches glamour. On suit donc avec une indifférence totale ce récit d’un journaliste retournant dans sa Floride natale pour enquêter sur un meurtre remontant à plusieurs années.
- © Metropolitan FilmExport
Drame poisseux adapté d’un polar de Peter Dexter, le film enchaîne séquences érotiques en forme de pétard mouillé, meurtres plus sordides les uns que les autres, dénonciation raciste dans la lignée du feuilleton télévisé Racines (l’immonde blanche vulgaire donnant des ordres à la brave domestique noire), et poursuites dans le marais avec une rigueur technique et dramatique digne d’une production Ed Wood. Le découpage approximatif, les couleurs criardes et le surjeu (ou « sousjeu ») des acteurs décourageront les meilleures volontés. On l’aura compris : Paperboy rejoindra les Da Vinci Code et autres Fanfan la Tulipe (version Krawczyk) dans la galerie des œuvres les plus ringardes de l’histoire du Festival de Cannes.