Le 28 octobre 2015
- Scénariste : Ooi Masakazu>
- Genre : Shonen
- Editeur : Doki-Doki
- Famille : Manga
- Date de sortie : 1er mai 2015
- Durée : 1-2
Orbitaria est une nouvelle série Doki-Doki annoncée en quatre tomes. Nous allons vous parler des deux premiers tomes de cette pure et courte série de SF – comprendre Science-Fiction pour les non-initiés - .
Résumé :
Orbitaria démarre comme de la SF pure, combat de mécha géant engageant le jeune Al et une curieuse jeune femme à l’opulente poitrine – ouh, le doux euphémisme – répondant au nom de Walfran. Contre... Et bien, on ne sait pas trop contre qui. Par contre, ce que l’on découvre assez rapidement, c’est que tout cela n’est qu’un rêve du jeune Al – encore lui – qui va regagner tout penaud sa classe. Al est un fou de mécanique et surtout de mécha, puisqu’il rêve de construire un robot. Toute cette aventure prend gentiment le cours d’une histoire de lycée, avec Gupta, le fidèle et intelligent meilleur ami et Chityak, la copine à l’accorte poitrine – oui, encore - qu’on n’ose aborder. Mais un nouveau rêve soulève l’étrange question « Quel est le monde des rêves et le monde réel ? ». Cette interrogation et a trace d’un médaillon vont confirmer des doutes que Al va vite oublier car ses préoccupations mécaniques vont reprendre le dessus, jusqu’à ce que se passe l’imprévisible, qui ne manquera pas de vous surprendre aussi, vous, lecteur. A moins que vous ne vous soyez rué sur le résumé en quatrième de couverture ou ailleurs, qui vous en dévoile beaucoup plus que ce que nous vous disons ici...
Notre avis :
Les deux premiers tomes d’Orbitaria nous entraînent sur les traces de Al, donc, de son vrai nom Alba Azul. Al, - comme beaucoup de jeunes héros de mangas et d’aventures – est promis sans le savoir – nous, on s’en doute un peu – à une grande destinée. Sa passion des mécha, ces énormes robots géants - type Goldorak ou autre Mazinger Z - qui semble un peu inutile à ses professeurs et camarades de classe, va s’avérer capital pour la suite de l’histoire. Et nous vous le disons, n’en doutez pas, si les premiers chapitres vous font croire à une histoire de lycée, soyez patients car la SF arrive et ça dès le troisième chapitre du premier tome.
Le titre de la série, Orbitaria, est justifié par le fait que vous apprendrez bien assez tôt ce que sont ces Orbitaria dans l’histoire.
Nous ne sommes pas dans l’anticipation car pour l’instant, nous n’avons aucune idée de comment nous en sommes arrivés à ce monde, ni même s’il s’agit bien de notre monde. Un mystère qui sera peut-être éclairci par un des deux derniers tomes de cette mini-saga.
Les personnages ont des caractères bien trempés mais assez archétypaux. Le gentil Al, l’intelligent Gupta, la douce Chityak, le courageux Sena, le vil Enkidu, etc... La tension fonctionne car au fur et à mesure des chapitres, nous découvrons un peu plus ce vaste monde dont le fonctionnement ne nous est jamais totalement dévoilé. Les cliffhangers accrochent bien et à la fermeture du tome un, vous devriez être assez intrigué pour aller ouvrir le deuxième volume. Quant à la chute du tome deux, vous devriez être accroché !
Au fur et à mesure des événements, l’histoire prend plus d’ampleur. Si Al démarre comme simple écolier, il va tout d’abord n’être responsable de rien - et même pas de lui - avant de devenir responsable de milliers de vies !
Si Orbitaria nous propose une histoire intéressante, c’est au niveau des graphismes qu’il y a certaines lacunes.
Les dessins de Ooi Masazaku livrent des personnages et des décors réalistes, alternant, comme dans beaucoup de mangas, avec des dessins enfantins renforçant l’effet comique de certaines situations.
Le récit est en noir et blanc mais le vrai souci est la lisibilité des scènes d’action. La scène initiale peut s’avérer incompréhensible sous le prétexte qu’il ne s’agit peut-être que de retracer l’ambiance d’un rêve. Mais cette impression se poursuit ensuite à d’autres moments. Si on comprend l’idée générale d’une action, elle se révèle toujours assez dure à suivre graphiquement. C’est peut-être pour cela que finalement, il n’y en a pas tant que ça...
Le cadrage éclaté permet de dynamiser ces scènes au détriment de la compréhension car du coup, il vous reste peu de repères pour accrocher votre cerveau et décortiquer les événements d’un combat.
Le découpage très poussé conduit à des pages chargées et parfois à des mini-cases qui sont difficiles à lire. Et il faut dire que ces multiples cases ne rendent pas justice au beau dessin de Ooi Masakazu.
Notons aussi la présence – totalement superflue – des plans culottes et poitrines débordantes que nous avons déjà évoquées plus haut. Nul doute qu’il s’agissait de ratisser large pour attirer un public fan de ces petites notes érotiques. Espérons que les deux derniers tomes de cette série seront à la hauteur des intrigues soulevées et que ces scènes de combats deviendront – enfer et damnation – enfin lisibles car c’est vraiment dommage, dans un monde dépourvu de repères pour le lecteur qui le découvre, que ces moments soient gâchées par une absence totale de clarté de l’action.
Orbitaria démarre en douceur pour se révéler très intrigant dans son deuxième tome. Vu l’ampleur que prend l’histoire, il est assez étonnant de se dire que dans deux tomes, tout sera fini.
Zéda rencontre Al !
T1
Pages : 192
Prix : 7,50€
T2
Pages : 192
Prix : 7,50€
Galerie Photos
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