Critique

CINÉMA

Les moissons du ciel - Terrence Malick - critique

Les raisins de la lumière

Le 22 avril 2024

Avant de se taire pendant près de vingt ans, Terrence Malick avait en 1979 enflammé le ciel et les toiles avec un chef-d’œuvre à la fois épique et minimaliste, de toute beauté.

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Le choix du rédacteur

  • Frédéric Mignard 13 juin 2010
    Les moissons du ciel - Terrence Malick - critique

    Splendide, cela va sans dire. J’ai hâte de le retrouver en version restaurée, et au Max Linder, s’il vous plaît. Désolé pour la pub, mais bon...

  • roger w 13 juin 2010
    Les moissons du ciel - Terrence Malick - critique

    Loin de moi l’idée de remettre en cause le talent visuel et formel du cinéaste Terrence Malick, mais une fois de plus ce très joli diaporama de blés battus par les vents est d’un ennui absolu. Les personnages sont inconsistants et les saynètes se succèdent sans véritable lien narratif au point que l’on décroche rapidement. Au moins, on peut dire que le cinéaste a une thématique et un style bien à lui puisque l’on retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts dans le très surestimé Nouveau monde, un autre puissant somnifère, non remboursé par la Sécu.

  • Terrence Baelen 12 juillet 2013
    Les moissons du ciel - Terrence Malick - critique

    Dès ses premiers films, Malick savait filmer les émotions. Toutes les émotions. Magistral.

  • Sygma 28 novembre 2020
    Les moissons du ciel - Terrence Malick - critique

    J’ai vu ce film ce soir, en DVD. Je confirme et rejoins l’avis de Roger W, quasi soulagée... Plus les films sont ennuyants, contrarient toute éthique, et plus l’establishment crie au génie. Je suis sûre que la France a soif d’un autre genre de film, qui remet un peu à l’honneur la beauté et la grandeur d’une morale. Bref.

    Malgré des photos à couper le souffle, soit, l’histoire est mal racontée : ça ne démarre pas, tel un film d’ambiance. On ne saisit pas si Abby est la soeur ou l’amante de Bill, ambigu (on doute jusqu’à la fin). On s’ennuie ferme, vraiment. J’ai persévéré qd-même espérant le moment révélateur qui réconcilie avec le film, en vain. Je persiste à penser qu’à trop vouloir être intellectuel, un film manque sa cible. C’est à nos émotions qu’il doit parler, pas à notre mental. Et là, on reste froids...

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