Le 14 avril 2016
Un film 100% bio qui vous permettra de ne plus jamais regarder vos tomates avec le même œil. Goûteux et réjouissant.
- Réalisateur : Martin Esposito
- Genre : Documentaire
- Nationalité : Français
- Durée : 1h16mn
- Date de sortie : 20 avril 2016
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Un film 100% bio qui vous permettra de ne plus jamais regarder vos tomates avec le même œil. Goûteux et réjouissant.
L’argument : Chez son grand-père, Martin est venu se ressourcer, aider et partager des moments de vie. L’aïeul lui transmettra son savoir, un peu de ses racines et les secrets de ce potager cultivé avec amour pour sa femme disparue. Issu de cette génération fast-food, Martin prendra conscience de la valeur de ce précieux héritage. C’est un hymne à la vie et à cette nature que nous devons protéger.
Notre avis : La protection de la planète et le retour à des habitudes de vie plus saines sont devenues de véritables enjeux politiques qui semblent désormais inspirer le cinéma. Après le Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion qui nous avait fait voyager à travers le monde à la recherche de solutions durables, ce documentaire signé Martin Esposito nous promène sous le ciel de Provence dans un jardin familial, celui de Vincent Esposito. Après avoir réalisé en 2008 Super Trash, un documentaire choc dénonçant le problème du traitement des déchets et de la surconsommation, ce jeune réalisateur a ressenti la nécessité de nous faire partager les valeurs et le savoir-faire d’un monde oublié à qui il souhaite redonner toutes ses lettres de noblesse.
(C) Destiny Films
Nostalgique, Vincent Esposito, 85 ans évoque l’époque où, en famille, il cultivait toutes ces parcelles de terre. Mais c’est un battant et il ne reste pas triste longtemps. Il lui suffit de retourner à ses plantations pour retrouver goût à la vie. Son jardin, c’est sa thérapie. C’est bien ce qui donne envie à son petit-fils de le suivre. En élève appliqué, il pose des questions, il copie les gestes de son grand-père et comprend que même s’il est rude (peut-être même parce qu’il est rude ?) le contact avec la terre l’apaise. Nous offrant des plans larges aux couleurs multiples et aux senteurs qu’il nous est facile d’imaginer, le documentariste filme encore et toujours pour que nous puissions tous profiter de ce bel héritage. Tout au long de l’année, on sème, on cueille, on récolte, on fait même des conserves de tomates et de haricots en vue de l’hiver à venir. Rien n’arrête Papy Vincent. Même quand il tombe de l’échelle, il se relève en riant. Seul Martin a eu peur. En plus d’être légèrement cascadeur, il a l’œil qui frétille, Papy. Sans jugement d’aucune sorte, mais quand même avec une pointe de commisération, il regarde le jardin de son voisin aux légumes parfaitement alignés et aux calibres parfaits, poussés à l’aide de quelques produits qu’ils jugent peu recommandables. Chez lui, c’est un peu le désordre. Mais il revendique cette anarchie horticole. En lui sommeille, l’âme d’un rebelle, de celui qui n’est pas prêt à se plier aux lois du marché et c’est pour ça qu’on l’aime. La seule loi qui peut le faire obéir, c’est celle de la nature et des saisons.
Certes, il n’est pas comédien professionnel mais il sait parfaitement nous suggérer, non sans malice, sa compassion plus ou moins feinte, face aux tomates chétives de sa belle-sœur, grandies sans amour selon lui. Car Papy Vincent est drôle et généreux. On prend plaisir à l’écouter délivrer son message de bon sens. Sa parole posée et authentique nous persuade sans difficulté de la nécessité de ce retour aux sources. Un Dialogue avec mon jardinier tout simple mais tellement bénéfique pour le corps et pour l’esprit.
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